Frères et sœurs en Christ et en humanité
Les jours se suivent, les saisons se relaient mais ne se ressemblent pas. L’année pastorale 2019-2020, par son printemps un peu particulier (et peut-être unique pour la jeune génération), restera gravée dans nos mémoires.
Ce fut l’année des églises sans fidèles aux heures de messes ; l’année sans la célébration grandiose du mystère pascal, celle où l’été n’a plus connu beaucoup de célébrations de mariages et de baptêmes, celle de la distanciation ; c’est aussi l’année des messes en direct sur les réseaux sociaux et les médias, celle où nos fameux pardons ont tout de même été célébrés mais d’une manière un peu spéciale, etc…
Oui la barque de notre vie a été confrontée, non pas à des vents contraires, ni aux vagues visibles, mais plutôt à un ennemi invisible : un virus qui a assigné à domicile le monde entier et ses institutions, même les plus puissantes.
Comme les disciples nous imaginions le pire, mais tant que Jésus est dans la barque, rien ne peut l’ébranler. Le psalmiste nous rassure : « Il est avec nous le Seigneur de l’univers, citadelle pour nous, le Dieu de Jacob… Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s’effondrent au creux de la mer… » (Ps 45).
Le printemps confiné a fini par céder sa place à l’été déconfiné, avec ses vagues de chaleur, non seulement sur le territoire mais aussi dans nos cœurs, dans nos familles enfin rassemblées, et même dans nos églises enfin ouvertes à tous. La vie continue son cours ; l’été tant attendu finit à son tour sa course et emporte avec lui la joyeuse période des vacances.
Les activités reprennent dans tous les secteurs de la vie. De la maternelle à l’université, élèves, étudiants, enseignants…, reprennent le chemin des classes. Les derniers pardons sifflent la fin de l’année pastorale 2019-2020 ; nous débutons une nouvelle année sous le regard bienveillant de ce Dieu qui ne nous abandonne jamais et qui a veillé sur nous durant la période tumultueuse.
Dans le diocèse, comme sur notre zone pastorale, se prépare activement la rentrée avec les différentes EAP, les bénévoles… « Qui vit espère ! » dit-on.
Oui l’espoir nous est encore permis avec l’intercession des saints patrons de nos différentes églises et chapelles et le secours maternel de la très sainte Vierge Marie.