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Doctrine sociale de l’Église (suite mais pas fin !)

Je réfléchissais sur un texte reprenant les principes de la doctrine sociale de l’Église, en commençant par la dignité de l’homme, quand je suis tombée sur l’article suivant sur Twitter (eh oui les réseaux sociaux ont du bon !).

Pour les chrétiens tout part de la dignité de l’homme qui doit toujours être respectée et qui sert de guide à la doctrine sociale de l’Église.

Un exemple valant mieux qu’un discours voici l’article du site du Vatican (et d’autres journaux) du mercredi 12 août où le pape affirme ce principe premier !

Alessandro De Carolis - Cité du Vatican

C’est un dialogue original et intense qui s’est développé ces derniers jours entre Maurizio Maggiani, écrivain et journaliste de la région de Gênes, et François qui a voulu répondre au romancier par une lettre à une question soulevée publiquement par l’auteur dans une lettre ouverte, publiée le 1er août dans les colonnes du Secolo XIX, qui reprend aujourd’hui, avec La Stampa et d’autres journaux du groupe, la réponse du pape.

Maurizio Maggiani a souhaité partager directement avec le pape la « honte » qu’il a ressentie en apprenant, en marge d’une affaire criminelle, que la production de ses livres, et de ceux d’autres auteurs, passait également par une entreprise de Vénétie et par l’usine sous-traitante du Trentin, toutes deux accusées par la justice d’avoir exploité les ouvriers pakistanais, littéralement brutalisés.

Cet écrivain, qui se définit comme un non-croyant ...

Cet écrivain, qui se définit comme un non-croyant (il a écrit : « Je connais la force prophétique éclatante du Christ mais je n’ai jamais eu le don, la grâce, d’être patient pendant trois jours auprès de son tombeau, d’attendre avec Marie de Magdala et de constater la résurrection du fils de Dieu »), dit s’être tourné vers François pour plusieurs raisons, notamment celle d’une sensibilité partagée quant à la défense des plus pauvres.

« Les histoires que j’aime raconter et je ressens comme un devoir de le faire », dit le romancier, « sont celles des silencieux, des derniers et des humbles », mais l’indifférence de ses collègues à l’égard de ses interrogations sur les conditions de fabrication des livres, « comme s’il s’agissait d’une question futile », l’a poussé à s’adresser directement au pape. « Malgré toutes mes recherches, je ne vois aucune autre autorité morale qui, en plus d’avoir une voix forte, soit disposée à écouter, à demander avant de juger », explique-t-il.

L’écrivain s’est interrogé sur les implications de l’horreur qui s’est déroulée dans ce camp de concentration moderne, construit sur la peau de pauvres immigrés aux salaires de misère, sans horaires et sans droits, frappés à coups de pied et de poing s’ils osaient demander le respect :  « J’ai eu honte de moi, de moi qui faisais si attention à avoir les mains propres et à ne pas utiliser de produits suspectés d’exploitation esclavagiste et, pourtant, reconnaît l’écrivain,  je n’ai jamais réfléchi à l’évidence que mon travail de romancier, si noble, fait partie d’une chaîne d’un système de production, que l’on appelle pudiquement la chaîne d’approvisionnement, qui n’est pas différent des autres et qui est donc susceptible des mêmes dérives. »

François a répondu ...

François a répondu en revenant sur l’une des pensées clés de son magistère.  « Vous ne posez pas une question en l’air, assure François dans sa lettre, car ce qui est en jeu, c’est la dignité des personnes, cette dignité qui, aujourd’hui, est trop souvent et facilement foulée aux pieds avec le travail d’esclave, dans le silence complice et assourdissant de beaucoup. Nous l’avons vu pendant le confinement, lorsque beaucoup d’entre nous ont découvert que, derrière la nourriture qui continuait à arriver sur nos tables, il y avait des centaines de milliers de travailleurs sans droits : les invisibles et les derniers – bien que les premiers ! – étaient les maillons d’une chaîne qui, pour assurer l’alimentation, a privé de nombreuses personnes du pain d’un travail décent. »

 

« Mais en fait, poursuit François, associer ce type d’infamie à la littérature est peut-être encore plus choquant. » Ainsi, si l’on publie quelque chose qui est basé sur une injustice, c’est en soi injuste et, « pour un chrétien, toute forme d’exploitation est un péché. »

 

Le pape invite donc les écrivains à dénoncer les « mécanismes de mort », les « structures de péché », allant jusqu’à écrire « des choses même inconfortables pour nous secouer de l’indifférence, stimuler les consciences, les troubler pour qu’elles ne se laissent pas anesthésier par des « ça ne m’intéresse pas, ça ne me regarde pas, qu’est-ce que je peux y faire si le monde va comme ça ? » »

Le pape rappelle qu'en plus du courage de dénoncer,
il faut avoir le courage de renoncer

Le pape rappelle qu’en plus du courage de dénoncer, il faut avoir le courage de renoncer « aux habitudes et aux avantages dont, aujourd’hui où tout est connecté, nous découvrons, en raison des mécanismes pervers de l’exploitation, qu’ils portent atteinte à la dignité de nos frères et sœurs. »  Renoncer à certains avantages permet ainsi de laisser une place aux plus petits.

Le pape de l’Église des pauvres rappelle qu’il aime Dostoïevski « non seulement pour sa lecture profonde de l’âme humaine et son sens religieux, mais aussi parce qu’il a choisi de raconter des vies pauvres, humiliées et offensées. » Face aux nombreux humiliés et offensés d’aujourd’hui, qui n’ont pratiquement personne pour les défendre, la culture et la littérature ont donc le devoir ne pas se laisser « subjuguer par le marché. »

Nous sommes, je pense, nombreux à être touchés par ce dialogue et reconnaissants envers le pape pour sa réflexion sur la dignité de tous les hommes que l’on ne peut soumettre à la loi du marché !

Gardons cette valeur de la dignité de l’homme à l’esprit en lisant les journaux !

Les exemples négatifs ne manquent pas !

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C’est guidé par l’Esprit que Syméon reconnait Jésus !
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Nous te confions plus particulièrement aujourd’hui ceux que tu appelles à une vie consacrée.

AMEN

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