Troisième dimanche de septembre : à la chapelle de Kerhir, on fête à la fois saint Maurice et saint Roch. En raison des contraintes sanitaires, ce dernier n’a pu être fêté sur le site, en cours de restauration.
Le pardon commence par une procession autour de la chapelle avec un cantique en l’honneur de Notre-Dame et le cantique de saint Vaoris. La messe est célébrée par le père Dominique de Lafforest, prêtre globe-trotter, pionnier du Tro Breizh, qui a secondé, pendant quelques années, un membre de la communauté de l’Emmanuel à New-York. Il a rappelé ses attaches finistériennes et s’est dit heureux de revenir dans notre région où il a déjà célébré deux fois le pardon de Saint-Roch.
Il a évoqué saint Maurice, martyr du 3ème siècle, militaire romain, victime, comme ses compagnons, de l’extermination des chrétiens, par l’empereur Maximien, pour avoir refusé d’exécuter les ordres impériaux.
Dans son homélie, le père Dominique a commenté l’Évangile de Marc : Jésus annonce qu’il s’apprête à se faire jusqu’au bout le serviteur d’une humanité qui va le refuser. À ceux qui veulent le suivre, il ne montre pas d’autre voie que celle du service des autres.
Tout au long de la célébration les chants ont été repris par l’assistance et la chorale bien fournie.
A la fin de la cérémonie le cantique de saint Vaoris a été repris avec entrain par quelques fidèles plounévéziens.
Ce chant a été composé par le chanoine Ollivier, dernier supérieur du séminaire de Plouguernével.
Diskan
O sant Vaoris, merzher Jezuz,
Hon skouer, hon zad Karantezus
Grit ur sell war zouar Kernev
Ha klevit mouezh ho pugale.
Refrain
Ô saint Maurice, martyr de Jésus,
Notre exemple, notre père aimant,
Jetez un regard sur la terre de Cornouaille
Et entendez la voix de vos enfants.