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Pourquoi une attente spéciale du messie au temps de la Vierge Marie

La date de la venue du Messie a été annoncée par plusieurs prophéties précises bien connues des juifs et des contemporains du Christ.
 1. Cas unique dans toute l’histoire du monde, la venue d’un Messie Sauveur était attendue en Israël, à cause de nombreuses prophéties reçues par une longue série d’hommes, pendant des siècles.

Une longue série de prophéties, sur plusieurs siècles.

Lorsqu’elle était petite enfant, la Vierge Marie attendait au cœur de son peuple Israël la venue du Messie, qui n’a pas été annoncé par un seul prophète, mais par une longue série d’hommes, prédisant et complétant, au fur et à mesure, leur prédiction, pendant des siècles.
Elle attendait au cœur d’un petit peuple, ballotté par l’histoire, qui a survécu à toutes les confrontations avec les Empires voisins et qui sera finalement dans l’avenir le seul peuple résistant à la dissolution du monde antique, en conservant intacte son identité, et en gardant toujours la certitude inébranlable d’être l’instrument d’un destin éternel, aux dimensions du monde.

Les prophéties annonçant la venue du Messie sont très nombreuses et elles définissent d’une manière surprenante le portrait de l’Attendu, de sa naissance, de sa vie, de sa mort, de sa mission et de son destin, tel qu’il a été imaginé par les contemporains du Christ et reconnu par les chrétiens qui ont suivi Jésus.

 2. Mais le Messie était spécialement attendu au début de notre ère, au temps de la Vierge Marie, comme en témoignent l’Évangile (Luc 3,15 ; 7,19) et les écrits juifs et païens de l’époque parce que certaines prophéties parlaient explicitement et précisément du moment de sa venue.

Une attente unique au monde

Au temps de la Vierge Marie, tous cherchaient dans l’Écriture le moment de la venue du Messie annoncé précisément mais mystérieusement par les prophètes.
L’Évangile témoigne de la prégnance de cette attente toute spéciale qui s’était emparée de tous.

« Comme le peuple était dans l’attente » (Luc 3,15) quand Jean-Baptiste parut, tous lui demandaient : « Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » (Luc 7,19).

C’était une situation absolument unique et cet aspect caractéristique du christianisme, à lui seul, est suffisant – c’est l’avis de maints spécialistes – pour le situer tout à fait à part dans l’histoire religieuse du monde. L’attente de l’accomplissement des temps était devenue tellement forte et précise, en cette période particulière de l’histoire, qu’il y eut plus de cent candidats Messies recensés par les historiens. Gamaliel y fait référence dans son intervention en faveur des apôtres devant le Sanhédrin. La raison de cette attente du peuple est à chercher dans plusieurs prophéties qui désignaient précisément le temps de la venue du Messie.

 3. Le « sceptre » devait d’abord s’éloigner de Juda (Genèse 49,1).

L’antique prophétie de la Genèse s’accomplit avec Hérode

La première des prophéties évoquant le moment de la venue du Messie se trouve dans la Genèse, (Genèse 49,1-10), quand Jacob, né d’Isaac, bénit ses fils avant de mourir. « Rassemblez-vous pour que je vous annonce ce qui vous arrivera dans l’avenir ». Et il poursuit : « Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandement d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui auquel il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »
Ce passage, qui a toujours été entendu par les exégètes d’Israël en un sens messianique, prend une actualité nouvelle au temps de la Vierge, après qu’Hérode Ier ait été nommé roi de Judée en mettant fin à la dynastie hasmonéenne juive. Les juifs d’Israël seront désormais régis par un roi édomite, fils d’une nabatéenne issue d’une tribu arabe, et ami des romains même s’il est officiellement converti au judaïsme. La Judée devient alors une province vassale de Rome et elle le restera jusqu’à la destruction de Jérusalem en 70 après Jésus-Christ.
Quand Octave confirme à Hérode Ier le titre de roi de Judée, de Samarie, d’Idumée et de Galilée en lui offrant aussi le plateau du Golan et les villes côtières de la méditerranée qu’il avait dû rendre à Cléopâtre précédemment, Jérusalem est secouée par un tremblement de terre qui cause dix mille victimes. Avec l’avènement d’Hérode Ier l’autorité passe aux romains et le signe messianique s’accomplit puisque le sceptre s’éloigne définitivement de Juda.
À tel point que les juifs pourront maintenant répondre très justement à Pilate, lors du procès du Christ : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jn 19,15).

 4. On devait être au temps d’un pouvoir divisé, au « 4e royaume après Nabuchodonosor » (Daniel 2,39).

Les 4 royaumes du songe de Nabuchodonosor

La seconde importante prophétie évoquant le moment de la venue du Messie se trouve dans le dernier livre de l’Ancien Testament, celui de Daniel, qui, au temps de la Vierge était composé et lu dans sa forme actuelle depuis déjà deux siècles.
Le livre rapporte au chapitre 2 le songe de Nabuchodonosor dans lequel le roi voit une pierre qui brise une grande statue d’or, d’argent, de bronze, de fer et d’argile mêlés. Le roi est troublé et empêché de dormir jusqu’à ce que Daniel puisse lui donne la juste interprétation : « Après toi se dressera un autre royaume, inférieur à toi, et un troisième royaume ensuite, de bronze, qui dominera la terre entière. Et il y aura un quatrième royaume, dur comme le fer, (…) il réduira en poudre et brisera tous ceux-là. (…) Il sera divisé, partie fer, partie argile. (…) Au temps de ces rois, le Dieu du Ciel dressera un royaume qui jamais ne sera détruit, et ce royaume ne passera pas à un autre peuple. Il écrasera et anéantira tous ces royaumes, et lui-même subsistera à jamais (…). Le Grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver. Tel est véritablement le songe, et sûre en est l’interprétation. » (Daniel 2,39-45)
Or, après Nabuchodonosor sont venus les perses aidés par les mèdes, puis les grecs, qui ont dominé toute la terre avec Alexandre, puis les romains qui, par le fer, ont réduit en poussière tous leurs adversaires, avant qu’Israël ne soit au 1er siècle divisé entre le fer de Rome et l’argile d’Hérode. La pierre qui brise la statue doit devenir une grande montagne qui remplira toute la terre. L’humble Vierge du Seigneur pouvait peut-être imaginer la modestie des débuts du règne messianique qui « jamais ne sera détruit et subsistera éternellement » en méditant comme Blaise Pascal qui écrivait, en considérant la prophétie de la petite pierre qui devient montagne : « Il est prédit que Jésus-Christ serait petit en son commencement et qu’il croîtrait ensuite. »

 5. Les « Soixante-dix septénaires » (490) annoncés par Daniel devaient être accomplis (Daniel 9).

Les soixante dix septénaires du prophète Daniel

Le prophète Daniel précisa ensuite de manière très étonnante le temps de l’avènement du Messie par la prophétie des soixante-dix septénaires. Ce fameux passage du chapitre neuf de Daniel commence ainsi : « Sont fixés 70 septénaires pour ton peuple et ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, absoudre la faute et amener la justice éternelle, pour sceller vision et prophétie et pour oindre le Saint des Saints. »
Le monde nouveau (l’iniquité qui cesse et est expiée, le péché qui est « mis sous scellés », la justice éternelle qui règne) adviendra donc quand le Christ aura « reçu l’onction ». Alors prendront fin les visions des prophètes mêmes. Et tout cela se produira après « 70 septénaires ».
Cette indication temporelle, la seule de tout l’Ancien Testament, n’a jamais suscité de polémiques excessives parmi les interprètes. Il est clair qu’il s’agit de septénaires, c’est-à-dire de périodes de sept, et l’on compte a priori en années, donc la prophétie désigne la venue du Messie au bout de 490 années.
Mais à partir de quoi doit-on commencer à les compter ? « Depuis le surgissement d’une parole en vue de la reconstruction de Jérusalem » après l’exil à Babylone, selon le texte biblique.
Certains calculaient à partir du décret d’Artaxerxès, en 458 avant Jésus-Christ, d’autres à partir de la première mission de Néhémie, en 445, d’autres à partir de Cyrus, en 538, dès la libération d’Israël, certains en années solaires, d’autres en années lunaires. La découverte de parchemins du 1er siècle avant notre ère retrouvés à Qumran montre que la communauté qui vivait là-bas se préoccupait beaucoup des signes des temps et qu’ils s’appuyaient aussi sur la prophétie des « 70 septénaires ». Ils avaient calculé que les temps du Messie devaient commencer en 26 avant Jésus-Christ et c’est à cause de cette attente qu’ils se retiraient au désert. Il y avait encore une petite « erreur » de vingt ans dans leur calcul, mais comme le dit Hugh Schonfield, « nous voyons bien aujourd’hui à quel point – presque à la lettre – Jésus pouvait proclamer en inaugurant sa mission : « Les temps sont accomplis et le royaume de Dieu est proche » » (Marc 1,15).

Si les soixante-dix septénaires sont comptés en années lunaires et non en années solaires à partir de la reconstruction des remparts par Néhémie (Néhémie 2), tout colle très bien …

La prophétie parle de soixante-dix septénaires à compter à partir d’une parole pour la reconstruction du Temple, mais elle ne précise pas si ce compte doit être faire en années, en mois, en jours ou autre. A partir de cela, l’interprétation traditionnelle a été de compter des années, mais il est aussi possible d’imaginer qu’il était évoqué les années lunaires dont on se sert dans le calendrier juif. En ce cas, puisque 490 années lunaires représentent 441 années solaires, si l’on compte à partir de 445 avant Jésus-Christ, date de la première mission de Néhémie rapportée au chapitre 2 du livre de Néhémie, on arrive en 4 avant Jésus-Christ, qui est effectivement exactement la date de la présentation de Jésus au Temple.

Si l’on compte soixante-dix septénaires de jours, tout colle aussi très bien …

 

Si l’on compte en jours, les soixante-dix septénaires représentent 490 jours, ce qui est exactement le temps entre l’Annonce faite à Zacharie et la présentation de Jésus au Temple, à laquelle se réfère la prophétie : 6 mois entre l’Annonce à Zacharie et l’Annonce de l’Ange à Marie (180), 9 mois de grossesse de Marie (270 jours) et 40 jours avant la Présentation au Temple : total : 490 jours.

6. Au temps de la Vierge, le monde cessa toute guerre pour accueillir le Prince de la Paix, au temps de la longue Pax Romana d’Auguste.

Les 25 ans uniques de la Paix d’Auguste

Au temps de la Vierge, les juifs attendaient donc leur mystérieux Christ précisément en ces années-là.
Il était attendu comme le Prince de la Paix et le Talmud explique qu’il devrait venir quand le monde aura cessé de se battre. Et c’est bien ce qui est arrivé, au temps de la paix d’Auguste.
25 années de paix, sans aucune guerre. Une trêve jamais vue, au cœur de laquelle est effectivement né le Prince de la Paix.

 7. Il est très étonnant de constater qu’il y avait aussi une attente unique, à cette époque chez les païens : Tacite et Suétone témoignent de l’attente d’un « Dominateur du monde » venu de Judée.

L’attente d’un « Dominateur du monde » venant de Judée par les Romains

Nous avons des témoignages indubitables et des plus précis sur cette attente universelle de quelqu’un qui devait venir de Judée. C’est de deux des plus grands historiens latins, Tacite et Suétone, que nous apprenons aussi comment les romains étaient en effervescence à l’approche du siècle que nous, désormais, appelons « le premier après Jésus-Christ ».
Tacite écrit dans les Historiae : « La plupart étaient persuadés qu’il se trouvait écrit dans les anciens livres des prêtres, que, vers ces temps, l’Orient grandirait en puissance. Et que de Judée viendraient les dominateurs du monde. »Et de même Suétone, dans la Vie de Vespasien « Par tout l’Orient, une idée gagnait les esprits : l’opinion constante et fort ancienne selon laquelle il devait être écrit dans le destin du monde que de la Judée viendraient en ce temps-là les dominateurs du monde. » Ces deux historiens écrivaient à la fin du premier siècle et au début du second, sans pouvoir connaître le triomphe, encore à venir, de celui qui serait effectivement un jour le « dominateur » du monde occidental.

 8. Virgile rapporte l’oracle de la Sibylle de Cumes annonçant la Vierge et son « enfant merveilleux ».

La prophétie de la Sybille de Cumes d’un enfant merveilleux, qui « apportera l’âge d’or »

Au temps de la Vierge, l’attente des romains pouvait aussi venir du grand oracle rapporté par Virgile dans la 4e Églogue de ses « Bucoliques » : « Voici les derniers temps marqués par l’oracle de la Sibylle de Cumes : la longue série des siècles recommence. Voici venir la Vierge, et le règne de Saturne. Voici descendre du ciel une race nouvelle. Un enfant nouveau né sous le règne de l’Empereur Auguste éliminera la génération de fer et suscitera par tout le monde une génération d’or ». La Vierge Marie en qui descendra le Fils de Dieu ne devait certainement pas connaître cet oracle, mais Jésus, qui est bien né sous le règne de l’empereur Auguste a effectivement transformé le fer de l’oppression dans l’amour que l’or symbolise.
Et en plusieurs sanctuaires du monde (comme Longpont, Nogent sous Coucy, Chartres), on vénérait de manière étonnante, dès avant le Christ, la « Virgini Pariturae » : « la Vierge qui doit enfanter. »

 9. Les astrologues babyloniens avaient aussi calculé avec une précision étonnante la venue de l’étoile du Messie.

L’explication de l’étoile de Bethléem ?

Il semble désormais scientifiquement prouvé que les astrologues babyloniens aussi attendaient la naissance du « dominateur du monde » à partir de l’an sept avant Jésus-Christ.
Kepler, un des pères de l’astronomie moderne, observa en décembre 1603 la conjonction très lumineuse (c’est-à-dire la rencontre sur une ligne droite) de Jupiter et de Saturne dans la constellation des Poissons. Il établit grâce à ses calculs que le même phénomène (qui provoque une lumière intense et éclatante dans le ciel étoilé) devait s’être produit également en 7 avant Jésus-Christ, puis découvrit ensuite un ancien commentaire de l’Écriture, du rabbin Abarbanel, rappelant que, selon une croyance des juifs, le Messie devait apparaître précisément lorsque, dans la constellation des Poissons, la lumière de Jupiter et de Saturne ne ferait plus qu’une. Mais on n’attacha guère d’importance à la découverte de Kepler notamment parce que la critique n’avait pas encore établi avec certitude que Jésus était né avant la date traditionnelle, suite à l’erreur de Denys le Petit.

La conjonction de Jupiter et Saturne ne s’observe normalement que tous les 794 ans, mais elle s’est produite trois fois en l’an 7 avant Jésus-Christ.

Plus de deux siècles après, la savant danois Münter découvre et déchiffre un commentaire hébraïque médiéval des « soixante-dix septénaires » du Livre de Daniel qui indique la croyance rappelée par Kepler. En 1902, est publiée ce que l’on appelle la « Table planétaire », aujourd’hui conservée à Berlin : un papyrus égyptien qui porte avec exactitude les mouvements des planètes de 17 avant J-C, à 10 après J-C, qui rappelle qu’en 7 avant J-C on avait remarqué la conjonction entre Jupiter et Saturne, visible dans son plus bel éclat sur toute l’étendue de la Méditerranée. En 1925 enfin, on publie une description du Calendrier stellaire de Sippar : une tablette en terre cuite avec des inscriptions cunéiformes provenant de l’antique cité de Sippar, sur l’Euphrate, qui était le siège d’une importante école d’astrologie babylonienne. Sur ce « calendrier » sont portés tous les mouvements et conjonctions célestes de l’an 7 avant Jésus-Christ justement. Pourquoi ? Parce que selon les astrologues babyloniens, cette conjonction qui ne s’observe une seule fois que tous les 794 ans s’était produite trois fois en 7 avant JC : le 29 mai, le 1er octobre et le 5 décembre.
Ils considéraient Jupiter comme la planète des dominateurs du monde, Saturne comme la planète des protecteurs d’Israël et la constellation des Poissons comme le signe de la fin des temps, c’est-à-dire du commencement de l’ère messianique. Il est désormais certain, en effet, qu’entre le Tigre et l’Euphrate, non seulement on attendait comme dans tout l’Orient, un Messie qui devait venir d’Israël, mais que l’on avait également établi avec une sûreté stupéfiante qu’il devait naître en un temps et un moment déterminés.
 10. Même les juifs qui n’ont pas reconnu le Christ témoignent de la précision de cette attente, reconnaissant dans le Talmud à la fin du premier siècle que « toutes les dates calculées pour la venue du Messie sont désormais passées » (Traité Sanhédrin 97).

Les juifs constatent que « toutes les dates qui ont été calculée pour la venue du Messie sont désormais passées » (Traité Sanhédrin 97).

« Le temps de la venue du Messie a été prédit par l’état du peuple juif, par l’état du peuple païen, par l’état du Temple, par le nombre des années : il fallait que les quatre monarchies, le sceptre ôté de Juda et les soixante-dix semaines arrivassent en même temps, et le tout avant que le deuxième Temple ne fut détruit » (Blaise Pascal – pensée 708 et 709).
Les païens bénéficiant aussi d’annonces complémentaires, il y a comme une polarisation de l’attention, le sommet d’une attente jamais vue dans l’histoire du monde, aux alentours précisément des années où Jésus apparut. C’est un fait historique prouvé : tout inexplicable qu’elle semble, l’attention du monde se concentre, au premier siècle, sur un seul point, cette lointaine province romaine. Cette attente unique est celle que Marie porte plus que tout autre en son cœur, dans sa prière auprès du Saint des saints. Elle s’accomplira pour elle et pour tous les chrétiens dans la venue du Sauveur, à la plénitude des temps fixés.
Mais pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, le rendez-vous manqué posera longtemps question. Comme l’observe le Talmud lui-même : « Toutes les dates qui ont été calculées pour la venue du Messie sont désormais passées » (Traité Sanhédrin 97). Et sous le coup de la déception, les docteurs d’Israël en viendront à tenter de réinterpréter l’attente du Messie. En attendant, « les temps (de Daniel) sont accomplis, et le règne de Dieu s’est approché » (Marc 1,14).

Ecrivain et journaliste italien contemporain, Vittorio Messori est un auteur catholique de renommée internationale. Diplômé d’un doctorat sciences politiques, il est issu d’une famille agnostique et anticléricale et s’est converti au catholicisme à 23 ans.
Seul journaliste au monde à avoir écrit un livre d’entretiens avec le pape Jean-Paul II (« Entrez dans l’espérance » qui s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires et a été traduit en 53 langues) et à avoir interviewé le cardinal Joseph Ratzinger (« Entretiens sur la foi »), futur pape, il collabore depuis plusieurs années au Corriere della Sera, à Milan, le quotidien italien le plus diffusé. Il habite sur le lac de Garde.

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