Paroisses de Haute Cornouaille

Corlay - St Nicolas du Pélem

Gouarec

Rostrenen

Maël-Carhaix

Une paroisse, pour quoi faire?

Jusqu’en 1789, en France, les paroisses s’organisaient et réglaient l’essentiel de la vie de la cité.

 Une église au milieu du bourg, des chapelles dans la campagne et des hommes et des femmes pour gérer ce qu’il était possible. La convocation des états généraux par le roi Louis XVI va notamment déboucher sur la création de plus de 40 000 communes. Dès lors, la paroisse garde la gestion de l’intemporel.

Aujourd’hui à quoi sert véritablement une paroisse ? A-t-elle encore une nécessité ? Dans notre monde où l’utile veut s’imposer, subsiste-t-il encore une place pour ce qui est plutôt de l’ordre de l’immatériel, pour ce qui ne se marchande pas ?

L’église reste définitivement et résolument au milieu du village et peut préoccuper ou interroger bon nombre de nos concitoyens. Que se passe-t-il donc à l’intérieur ? Avons-nous seulement les codes et les mots pour redire que l’Église est une affaire à la fois individuelle et collective ?

Le chemin vers l’église on l’emprunte bien souvent seul. Il s’agit le plus communément d’expérimenter une rencontre, de se laisser appeler, de se mettre à l’écoute d’une Parole.
Vient ensuite le jeu du collectif. Cette entraide reçue de « frères et de sœurs » pareillement engagés sur un chemin de découvertes, nous pouvons l’accepter comme signe d’une communauté qui se construit peu à peu.

Lors de notre assemblée paroissiale qui s’est tenue au printemps dernier à Plounévez-Quintin, nous avons recherché comment mieux faire ensemble.
Le temps est à présent venu de se mettre encore plus concrètement au travail. Tout en prenant des conseils et en laissant maturer les choses, nous aurons à faire des choix pour mieux accompagner l’avenir. Y sommes-nous prêts ?

Les EAP vont s’atteler à la tâche. Prêtres, religieuses et laïcs, nous avons la responsabilité de « mener » la paroisse en tenant compte des réalités actuelles.
Ces réalités ne nous invitent pas seulement à nous recroqueviller pour gérer au mieux les affaires courantes. Nous sommes appelés à ouvrir nos églises et à ne pas craindre la nouveauté. Au-delà des parvis, des hommes et des femmes de bonne volonté attendent une parole, une main tendue, une initiative originale. Il ne s’agit pas d’organiser une révolution mais bien plus de ne jamais croire que tout est installé une bonne fois pour toutes. Ce qui a fonctionné précédemment est à présent peut[1]être moins adapté. Prenons l’habitude, sereinement, de laisser filer ce qui ne tient plus pour déployer plus d’énergies dans ce qui peut être plus facile d’accompagner.

Et moi, chrétien du dimanche ou chrétien plus disponible, que puis-je faire concrètement ?

Nous saurons tout d’abord nous faire confiance. Ouverts et déterminés, face aux défis qui se présenteront, nous apprenons à créer des ponts. Aucune décision, aucun changement ne sera le fait d’un groupe de despotes. S’il est une autorité, elle reste toujours au service du bien commun.

Nous pouvons aussi rencontrer les prêtres et leur faire part de propositions constructives.
Formés à l’écoute et au discernement, ils sauront tirer profit des expressions des uns et des autres. Les visites pastorales que déploient les pères Gaëtan, Delphin et Cosme sont de nature à libérer la parole, dans et en dehors de l’Église. Nul besoin d’avoir forcément les bons mots, laissons nos discussions s’enrichir même de ce qu’elles peuvent avoir d’imparfaites à nos yeux.

Nous rechercherons, comme aux origines de l’Église, à toujours favoriser le bien commun. Que celui qui a suffisamment ou trop pour vivre en Église accepte de donner un peu de son surplus à celui qui, manifestement, dispose de moins. Il ne s’agit pas ici forcément d’histoires financières mais sans doute en premier lieu de disponibilité. Comment trouver par exemple de plus justes équilibres entre les grandes paroisses et les relais ? Sans déshabiller Paul est-il envisageable que Pierre ne soit pas nu ? Comment ne pas trop désorienter les personnes qui se rendent à l’eucharistie en fixant des lieux pour les assemblées dominicales ? Comment préserver nos pardons et en faire de vrais espaces d’évangélisation sur une culture bretonne forte et bien ancrée ? Bien d’autres questionnements peuvent naturellement alimenter nos débats.

Viendront peut-être ensuite, au moment venu, de nouvelles organisations, de nouveaux plannings. Parce que nous aurons pris le temps nécessaire pour marcher ensemble, nous aurons alors la satisfaction de vivre une Église vivante, ouverte, accueillante.

Aujourd'hui

mardi 14 janvier 2025

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Prions pour les vocations

Février 2021

Marie et Joseph emmènent Jésus au temple pour le présenter au Père et qu’il lui soit consacré.

C’est guidé par l’Esprit que Syméon reconnait Jésus !
Seigneur, nous te rendons grâce pour les hommes et les femmes qui te consacrent leur vie.
Seigneur, que l’Esprit ouvre les cœurs et aide à discerner la vocation à laquelle tu appelles chacun de tes enfants.

Nous te confions plus particulièrement aujourd’hui ceux que tu appelles à une vie consacrée.

AMEN

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