Ce dimanche 14mai, le Pardon de sainte Tréphine a été célébré par le Père Sylvain et le Père Peter sous un beau ciel bleu.
Sainte Tréphine (ou Trifine, Tryphine, Triphine) est un personnage semi-légendaire du VIe siècle Cette sainte, martyre céphalophore, c’est à dire portant sa tête parce que décapitée, est mentionnée la première fois au XIe siècle par le moine Vitalis de l’abbaye Saint-Gildas de Rhuys dans son ouvrage Vie de Saint Gildas. En Bretagne, elle est vénérée comme une sainte patronne des enfants malades et de ceux qui arrivent après terme.
La légende de Tréphine et Tremeur
Vers l’an 550, sur les conseils de saint Gildas et pour éviter un conflit, Waroch Ier, roi du Bro Waroch et comte de Vannes, accepte de donner sa fille en mariage au comte Conomor du Poher, roi de Domnonée.
Par ses multiples mariages, ce dernier cherche à agrandir ses fiefs. Mais une prophétie l’a averti qu’il sera occis par son fils, si bien qu’il décapite systématiquement ses femmes dès qu’elles sont enceintes.
Tréphine, sa quatrième épouse, doit subir le même sort lorsqu’elle sait qu’elle attend un enfant. Elle parvient à s’échapper grâce à l’aide magique des épouses défuntes. Dans la forêt, elle donne naissance à son fils, le futur saint Trémeur. Elle réussit à cacher son nouveau-né avant que son mari ne la rattrape.
Fou de rage, Conomor la retrouve et lui tranche le cou. Avertis par ses serviteurs, Warock et sa femme récupèrent le corps martyrisé de leur fille et se rendent à l’ermitage de Saint-Gildas à Bieuzy pour lui rappeler, non sans amertume, que c’est lui qui était à l’origine de ce mariage. Pour se faire pardonner, Saint Gildas se rend alors au château de l’Hermine à Vannes où le corps de Tréphine repose sur son lit ; il replace la tête de la sainte sur ses épaules et la ressuscite. Elle fait bâtir un couvent de Vannes où elle finit sa vie.
(Source Wikipédia)