15 août : Assomption de la Vierge Marie. La mère de notre Sauveur au ciel corps et âme !
C’est le Père Peter Webb qui célèbre la messe dans une chapelle magnifiquement fleurie comme chaque année.
Avant le début de la célébration, le Père Peter rappelle l’importance du silence : « Nous sommes heureux de nous retrouver. Il y a là des amis, des parents que nous n’avons pas vu depuis longtemps. Alors on bavarde, on bavarde ! Mais nous sommes venus pour Jésus, il nous attend et nous ne pouvons le rencontrer, l’écouter que dans le silence. Préparons-nous en faisant taire dans nos cœurs le brouhaha du monde !
C’est avec d’autant plus de joie qu’après la messe nous pourrons rencontrer nos amis ! »
Dans la première lecture tirée de l’Apocalypse: « Une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles », c’est Marie enlevée aux cieux pour rejoindre son fils dans la gloire.
Dans l’Évangile, saint Luc nous raconte la Visitation: Marie enceinte de Jésus, va voir sa cousine Élisabeth, elle-même enceinte de Jean-Baptiste. Cette scène, pleine de grâce, à y regarder de près, a quelque chose d’étonnant, peut-être même de déconcertant. Deux femmes qui portent chacune la vie d’un enfant, l’une, malgré sa stérilité, l’autre malgré sa virginité, défiant par leur accueil de Dieu les impossibilités humaines. En effet, là où on ne l’attendait pas, Dieu fait jaillir la vie, et quelle vie ! Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes de la première Alliance et Jésus, le Fils de Dieu. Ce sont deux humbles femmes, l’une toute jeune, l’autre plus âgée, qui bénéficient de cette énergie divine et se réjouissent ensemble.