Dimanche 10 septembre, on célébrait le pardon à la chapelle Notre-Dame de la Clarté.
Ce fut l’occasion, pour les paroissiens de rencontrer le père Prosper, prêtre d’origine béninoise.
Au Bénin, il a rencontré le père Christian Steunou et, c’était, pour lui, l’occasion de s’informer sur la tradition locale des pardons.
Située sur la route de Guingamp, la chapelle, en forme de croix latine, date de la fin du XVIIIème siècle.
M.L. Audo note, en 1864 : « De temps immémorial, les fidèles se rendaient dans ce lieu pour prier sur les débris d’une croix renversée sous l’herbe. Une dame aveugle, ayant recouvré la vue en implorant la Vierge, envoya comme gage de sa reconnaissance une forte somme d’argent qui fut employée à la construction de la chapelle. »
À l’issue de l’office, la procession, derrière la statue de la Vierge, a mené jusqu’au tantad où, sous le crépitement des flammes, les fidèles ont reçu la bénédiction finale alors que les bénévoles de l’association « Les amis de la chapelle » préparaient la vente des gâteaux et le verre de l’amitié.