Mercredi des Cendres
Nous débuterons ce mois de février avec ce temps fort que l’Église notre Mère nous propose comme un temps de préparation pour célébrer la mort et la résurrection de Jésus. C’est le temps de carême qui prépare la fête de Pâques.
Je veux insister sur l’ouverture de ce temps qui tombe toujours un mercredi. Ce mercredi s’appelle le mercredi des Cendres. Juste un rappel : cette période dure quarante jours.
D’abord quel est le sens de la cendre ? Pour mieux répondre à cette question, je préfère vous donner quelques références bibliques que vous aurez à lire seul(e) ou en famille. Ce sera très intéressant ! Vous verrez, tantôt on nous parle de cendre, tantôt de poussière :
Genèse 18, 27 ; Exode 9, 8-10 ; Nombres 19, 1-10 ; Ézéchiel 27, 30 ; Jonas 3,6 ; Job 42 : 6 ; et une petite dernière en Luc 10 : 13.
Chers lecteurs, les gens qui se reconnaissaient pécheurs devant Yahvé avaient honte de leurs péchés et avouaient publiquement leurs fautes et vous allez découvrir que la cendre était utilisée comme instrument d’humiliation.
Encore aujourd’hui, l’Église propose les cendres aux chrétiens comme une vraie pénitence au début de chaque temps de carême. Les cendres nous rappellent notre fragilité. D’ailleurs, pour préparer cette cendre, on brûle des rameaux. Rameaux : les branches avec lesquelles nous avons, à la suite des premiers partisans de Jésus, acclamé Jésus comme Roi, le jour du dimanche des Rameaux de l’année précédente.
En recevant la cendre sur notre front, le « mercredi des Cendres », nous voulons demander au Seigneur de changer notre cœur et lui montrer que nous reconnaissons nos faiblesses. Quelquefois, je me fais marquer par une personne quelconque dans l’assemblée. Cela signifie que, moi comme prêtre, j’ai besoin de cette repentance, cette conversion de cœur devant le Seigneur comme nous le confessons tous lors de nos célébrations eucharistiques : Je confesse à Dieu Tout-Puissant, je reconnais devant mes sœurs et frères que j’ai péché….
Chers amis, je me joins aux équipes d’animation paroissiale pour vous souhaiter un bon temps de carême. Ce temps de grâce est à prendre comme un temps de réflexion sur notre manière de vivre avec nous-mêmes, avec Dieu et avec les autres.
N’hésitez pas à venir recevoir de la cendre sur votre front. La personne qui va vous marquer d’une petite croix prononcera en même temps cette belle parole : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » Sans oublier qu’il y a une autre formule (Cf. article page 2).
Je vous rappelle aussi que nous avons une belle fête religieuse au début du mois de février, le 2, fête de la présentation de Jésus au Temple. Elle est aussi appelée, fête de la chandeleur et de la vie religieuse. Ce sera la nôtre également car l’homme, par nature, est un être religieux.
Bonne fête de la vie religieuse aux sœurs qui sont présentes sur notre zone pastorale et bonne fête à nous, les baptisés, qui croyons au Christ par l’enseignement de la religion catholique.