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« Noli me tangere » par Giotto (1303) – Chapelle des Scrovegni à Padoue

Il est ressuscité !

Parmi les femmes qui avaient suivi Jésus, quelques-unes décidèrent d’aller au tombeau pour ensevelir le corps de Jésus selon la tradition juive : Marie-Madeleine et Marthe, les sœurs de Lazare que Jésus avait ressuscité ; Jeanne, femme de Chouza intendant d’Hérode ; Salomé, femme de Zébédée et mère des apôtres Jacques et Jean et enfin Suzanne, disciple fidèle.

Ce texte est extrait des écrits de Maria Valtorta.

[Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine,] les femmes, qui sont sorties de la maison, marchent en silence. Ombres dans l’ombre, toutes emmitouflées et rendues craintives par tant de silence et de solitude, elles ne soufflent mot. Puis, rassurées par le calme absolu de la ville, elles se regroupent et osent parler.

– Les portes seront-elles déjà ouvertes ? s’interroge Suzanne.

– Certainement. Regarde le premier jardinier qui entre avec ses légumes. Il se rend au marché, répond Salomé.

– Ils ne nous diront rien ? reprend Suzanne.

– Qui ? demande Marie-Madeleine.

– Les soldats, à la Porte Judiciaire. Il y a peu de monde qui entre par-là, et encore moins qui sort… Nous allons éveiller les soupçons…

– Et avec cela ? Ils nous regarderont. Ils verront cinq femmes qui vont à la campagne. Nous pourrions aussi bien rentrer dans nos villages après avoir célébré la Pâque !

[Craintives, elles décident d’aller chercher Jeanne en renfort et Marie-Madeleine continue seule.]

     Et Marie-Madeleine coupe court à tout autre commentaire en s’éloignant rapidement avec son sac de baumes, et son argent sur sa poitrine.

     Elle vole, tant sa marche est rapide sur le chemin, qui devient plus gai au fur et à mesure que l’aurore rosit. Elle franchit la Porte Judiciaire pour aller plus vite, et personne ne l’arrête. Marie-Madeleine se trouve exactement à la limite de la ruelle qui mène au jardin de Joseph d’Arimathie quand elle est surprise par le grondement puissant et pourtant harmonieux de ce signe céleste. Au même instant, dans la lumière à peine rosée de l’aurore qui s’avance dans le ciel où une étoile tenace résiste encore à l’occident, et qui rend blond l’air jusqu’alors vert clair, s’allume une grande lumière qui descend comme si c’était un globe incandescent, splendide, qui coupe en zigzag l’air tranquille.

     Marie de Magdala en est presque effleurée et renversée sur le sol.

     Elle se penche un moment en murmurant : “ Mon Seigneur ! ” puis se redresse comme une fleur après le passage du vent, et s’élance encore plus rapidement vers le jardin.

     Elle y entre en courant, comme un oiseau poursuivi qui cherche son nid, du côté du tombeau taillé dans le roc. Mais malgré sa hâte, elle n’est pas arrivée quand le céleste météore fait office de levier et de flamme sur le sceau de chaux posé pour renforcer la lourde pierre, ni quand celle-ci tombe avec fracas, provoquant une secousse qui s’unit à celle du tremblement de terre ; car celui-ci a beau être bref, il est d’une violence telle qu’il terrasse les gardes comme s’ils étaient morts.

     A son arrivée, Marie-Madeleine voit ces inutiles geôliers du Triomphateur jetés à terre comme une gerbe d’épis fauchés. Elle ne fait pas le rapprochement entre le tremblement de terre et la Résurrection. Mais, à la vue de ce spectacle, elle croit que c’est le châtiment de Dieu sur les profanateurs du tombeau de Jésus, et elle tombe à genoux en disant :

     « Malheur ! Ils l’ont enlevé ! »

     Consternée, elle pleure comme une fillette venue avec la certitude de trouver son père tant recherché, et qui voit au contraire la demeure vide. Puis elle se lève et repart en courant prévenir Pierre et Jean. Rapide comme une gazelle, elle refait le trajet en sens contraire, franchit la Porte Judiciaire, vole dans les rues qui commencent à s’animer, s’abat contre le portail de la maison, la frappe et la secoue furieusement.

     La gardienne lui ouvre.

     « Où sont Jean et Pierre ? demande Marie-Madeleine, hors d’haleine.

– Ici » lui répond la femme en lui indiquant le Cénacle.

     À peine entrée devant les deux apôtres étonnés, elle dit :

     « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau ! Qui sait où ils l’ont mis ! »

     « Mais comment ? Que dis-tu ? » demandent les deux hommes.

     Et elle, haletante :

     « Je suis allée de l’avant…, pour acheter les gardes… afin qu’ils nous laissent faire. Ils étaient comme morts… Le tombeau est ouvert, la pierre par terre… Qui a pu faire cela ? Oh ! venez ! Courons… »

     Pierre et Jean partent aussitôt. Marie les suit.

    Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.

     Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparaît devant une si incandescente splendeur.

     Elles tombent à genoux, abasourdies.

     Mais l’ange leur parle avec douceur :

     « N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle-ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez-vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit. »

     Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :

     « Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur ! »

     Arrivées en pleine campagne, elles se calment un peu et se concertent. Que faire ? Si elles racontent ce qu’elles ont vu, on ne les croira pas. Si elles disent qu’elles viennent de là, elles peuvent être accusées par les juifs d’avoir tué les gardes. Non. Elles ne peuvent rien dire, ni aux amis ni aux ennemis…

     Craintives, rendues muettes, elles reviennent par un autre chemin à la maison, et se réfugient au Cénacle.

    Le troisième groupe, celui de Jeanne, Marie, femme d’Alphée, et Marthe, ne voyant rien venir, se décide à aller là où certainement leurs compagnes les attendent. Elles sortent dans les rues, où des gens apeurés viennent commenter le nouveau tremblement de terre et le rattachent aux événements du vendredi… quand encore ils ne voient pas des choses qui n’existent pas !

     « Il vaut mieux qu’ils soient tous effrayés ! Peut-être les gardiens le seront-ils aussi, de sorte qu’ils ne feront pas d’objection » déclare Marie, femme d’Alphée.

     Et elles se hâtent vers les murs.

    Mais pendant qu’elles sont en chemin, Pierre et Jean, suivis de Marie-Madeleine, sont déjà arrivés au jardin. Jean, plus rapide, arrive le premier au tombeau. Les gardes n’y sont plus et l’ange non plus.

     Craintif et affligé, Jean s’agenouille sur le seuil ouvert, pour vénérer et recueillir quelque indice. Mais il voit seulement, entassés par terre, les linges posés sur le linceul.

     « Il n’est vraiment pas là, Simon ! Marie a bien vu. Viens, entre, regarde. »

     Pierre, encore tout essoufflé par la course, pénètre dans le tombeau. Il avait dit en route :

     « Je ne vais pas oser m’approcher de cet endroit. »

     Mais maintenant il ne pense qu’à découvrir où peut être le Maître. Il l’appelle aussi, comme s’il pouvait être caché dans quelque sombre recoin.

     L’obscurité, à cette heure matinale, est encore profonde dans le tombeau, qui n’a pour toute lumière que la petite ouverture de la porte, d’ailleurs masquée par Jean et Marie-Madeleine… Pierre a donc du mal à voir et doit s’aider de ses mains pour se diriger… Il touche, en tremblant, la table de l’onction et se rend compte qu’elle est vide…

     « Il n’est pas là, Jean ! Il n’est pas là !… Oh ! Viens toi aussi ! J’ai tant pleuré que je n’y vois guère, avec ce peu de lumière. »

     Jean se relève et entre. Au même moment, Pierre découvre le suaire posé dans un coin, bien plié, avec à l’intérieur le linceul soigneusement roulé.

     « Ils l’ont vraiment enlevé. La présence des gardes, ce n’était pas pour nous rendre service, mais dans ce but-là… Et nous l’avons laissé faire ! En nous éloignant d’ici, nous l’avons permis…

– Ah ! où l’auront-ils mis ?

– Pierre, Pierre ! Maintenant.. c’est vraiment fini ! »

     Les deux disciples sortent, anéantis.

     « Allons, femme. Tu le diras à la Mère (Marie mère de Jésus) …

– Moi, je ne m’éloigne pas. Je reste ici… Quelqu’un viendra… Non, moi, je ne vous accompagne pas… Ici, il y a encore quelque chose de lui. Marie avait raison … Respirer l’air où il a été est l’unique soulagement qui nous reste.

– L’unique soulagement… Maintenant, tu vois bien toi aussi que c’était une folie d’espérer… » dit Pierre.

     Marie ne répond même pas. Elle s’affaisse sur le sol, juste à côté de la porte, et elle pleure pendant que les autres repartent lentement.

    Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes.

« Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents.

– Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. »

     Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue.

     L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie.

    Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau.

     Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :

     « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

     Alors Marie dit au milieu de ses sanglots :

     « Ils m’ont pris le Seigneur Jésus ! J’étais venue l’embaumer en attendant sa résurrection… J’ai rassemblé tout mon courage, mon espérance et ma foi, autour de mon amour… et maintenant je ne le trouve plus… J’ai même mis mon amour comme un garde-fou autour de ma foi, de mon espérance et de mon courage, pour les défendre des hommes… Mais tout est inutile ! Les hommes ont enlevé mon Amour, et avec lui ils m’ont tout enlevé

– Marie ! »

     Jésus rayonne, en l’appelant. Il se dévoile dans sa splendeur triomphante.

« Rabbouni ! »

     Et Marie se lève, court aux pieds de Jésus, et voudrait les baiser.

     Jésus l’écarte en la touchant à peine du bout des doigts sur le front :

     « Ne me touche pas ! Je ne suis pas encore monté vers mon Père avec ce vêtement. Va trouver mes frères et mes amis, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Plus tard, je viendrai à eux. »

     Absorbé par une lumière insoutenable, Jésus disparaît alors.

     Marie baise le sol où il se trouvait et court vers la maison. Elle entre comme une fusée, car le portail est entrouvert pour livrer passage au gardien qui sort pour aller à la fontaine ; elle ouvre la porte de la chambre de Marie (mère de Jésus) et s’abandonne sur son cœur en s’écriant :

     « Il est ressuscité ! Il est ressuscité ! »

     Elle en pleure de bonheur.

     Pierre et Jean accourent ; Salomé et Suzanne, toujours apeurées, sortent du Cénacle et écoutent son récit, tandis que Marie, femme d’Alphée, Marthe et Jeanne, le souffle court, révèlent “ qu’elles y sont allées elles aussi et qu’elles ont vu deux anges qui se disaient le gardien de l’Homme-Dieu et l’ange de sa Douleur, et qu’ils ont donné l’ordre d’annoncer aux disciples qu’il était ressuscité. ”

     Et comme Pierre hoche la tête, elles insistent :

     « Oui. Ils ont dit : “ Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici. Il est ressuscité comme il l’avait dit quand il était encore en Galilée. Ne vous le rappelez-vous pas ? Il l’a prédit : ‘ Le Fils de l’homme doit être livré aux mains des pécheurs et être crucifié, mais le troisième jour il ressuscitera. ’ ” »

     Mais Pierre continue à hocher la tête :

     « Il s’est passé trop de choses, ces derniers jours ! Cela vous aura troublées. »

     Marie-Madeleine lève la tête du sein de Marie, et elle précise :

     « Je l’ai vu, je lui ai parlé. Il m’a dit qu’il montait vers le Père et qu’il viendrait ensuite. Comme il était beau ! »

     Elle pleure comme elle n’a jamais pleuré, maintenant qu’elle n’a plus à se torturer pour s’opposer au doute qui surgit de tous côtés.

     Mais Pierre, et même Jean, restent très hésitants. Ils se regardent, mais leurs yeux se disent : “ Fariboles de femmes ! ”

     Alors Suzanne et Salomé osent prendre la parole à leur tour, mais l’inévitable différence dans les détails des gardes qui d’abord sont là comme morts et ensuite ne sont plus là, des anges qui tantôt sont un et tantôt deux et qui ne se sont pas montrés aux apôtres, des deux versions sur la venue de Jésus ici et sur le fait qu’il précède les siens en Galilée, renforce le doute. La conviction des apôtres s’accroît même.

Marie, la Mère bienheureuse, se tait en soutenant Marie-Madeleine…

     Marie, femme d’Alphée, dit à Salomé :

     « Retournons-y toutes les deux. Voyons si nous sommes toutes ivres… »

     Et elles sortent en courant.

     Les autres restent, paisiblement ridiculisées par les deux apôtres, auprès de Marie qui se tait, absorbée dans une pensée que chacun interprète à sa façon et sans que personne comprenne qu’elle est en extase.

     Les deux vieilles femmes reviennent :

     « C’est vrai ! C’est vrai ! Nous l’avons vu. Il nous a dit, près du jardin de Barnabé : “ Paix à vous. N’ayez pas peur. Allez dire à mes frères que je suis ressuscité et qu’ils doivent se rendre, d’ici quelques jours, en Galilée. Là-bas, nous serons réunis. ” Ce sont ses propres mots. Marie a raison. Il faut l’annoncer à ceux de Béthanie, à Joseph, à Nicodème, aux disciples les plus fidèles, aux bergers, aller, agir, agir… Oh ! il est ressuscité !… »

     Toutes pleurent de bonheur.

     « Vous êtes folles, femmes » dit Pierre. « La douleur vous aura troublées. Vous avez pris de la lumière pour un ange, le vent pour une voix, le soleil pour le Christ. Je ne vous critique pas, je vous comprends, mais je ne peux croire qu’à ce que j’ai vu : le tombeau ouvert et vide, et les gardes partis avec le corps volatilisé.

     – Mais puisque les gardes eux-mêmes annoncent qu’il est ressuscité ! La ville est en émoi et les princes des prêtres sont fous de colère, parce qu’ils ont parlé pendant leur fuite éperdue ! Ils exigent maintenant que ces soldats reviennent sur leurs propos, et ils les paient pour cela. Mais l’événement se sait déjà, et si les juifs ne croient pas à la Résurrection, ne veulent pas croire, beaucoup d’autres croient…

    – Hum ! Les femmes !… »

     Pierre hausse les épaules, il est sur le point de prendre la porte.

    Alors Marie, qui tient toujours sur son cœur Marie-Madeleine qui pleure comme un saule sous une averse à cause de sa trop grande joie et qui baise ses cheveux blonds, lève son visage transfiguré et dit une courte phrase :

     « Il est réellement ressuscité. Je l’ai tenu dans mes bras et j’ai baisé ses plaies. » Puis elle se penche sur les cheveux de cette passionnée qu’est Marie-Madeleine, et elle ajoute : « Oui, la joie est encore plus forte que la douleur. Mais ce n’est qu’un grain de sable par rapport à ce que sera ton océan de joie éternelle. Heureuse es-tu d’avoir fait parler ton esprit sans tenir compte de la raison. »

     Pierre n’ose plus nier… et avec un de ces mouvements du Pierre d’autrefois qui revient affleurer, il s’écrie, comme si c’était des autres et non pas de lui que dépendait le retard :

     « Mais alors, s’il en est ainsi, il faut le faire savoir aux autres, à ceux qui sont dispersés dans les campagnes… chercher… agir… Allons, remuez-vous. S’il devait vraiment venir, qu’il nous trouve, au moins. »

Maria Valtorta

Née le 14 mars 1897 à Caserte en Italie, Maria Valtorta est une laïque catholique italienne, membre du Tiers-Ordre des Servites de Marie.
De 1943 (1ère vision le jeudi saint) à 1947, elle écrit quinze mille pages de cahiers d’une traite et sans rature. Il s’agit essentiellement de la vie de Jésus qu’elle reçoit par visions et dictées, et qui s’intègre harmonieusement aux Ecritures Saintes et à la Tradition de l’Eglise.

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Février 2021

Marie et Joseph emmènent Jésus au temple pour le présenter au Père et qu’il lui soit consacré.

C’est guidé par l’Esprit que Syméon reconnait Jésus !
Seigneur, nous te rendons grâce pour les hommes et les femmes qui te consacrent leur vie.
Seigneur, que l’Esprit ouvre les cœurs et aide à discerner la vocation à laquelle tu appelles chacun de tes enfants.

Nous te confions plus particulièrement aujourd’hui ceux que tu appelles à une vie consacrée.

AMEN

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