Ce 15 mai 2022 est une date importante pour notre paroisse. La journée commence par la messe dominicale à Saint-Colomban, jour du pardon. Une cérémonie priante avec des chants connus.
Dans son homélie, le père Jean Bernard a retracé le parcours du saint local, tandis que le cantique qui lui est dédié a été entonné, en breton, à la fin de l’office.
C’est aussi le jour qui a été choisi pour notre première assemblée paroissiale et, après la célébration, nous nous rendons à la salle des fêtes de Plounévez-Quintin, pour un temps convivial autour des apéritifs colorés, agrémentés de multiples cakes et gâteaux, le tout « fait maison », avant de se retrouver pour le pique-nique sorti du sac, partageant, à l’occasion avec celui ou celle qui a été un peu moins prévenant.
Ce moment a été aussi l’occasion, pour certains, de prendre le repas en commun, d’échapper à la solitude, de discuter et aussi de sourire.
À 14 heures débute notre première assemblée paroissiale. La présentation de la commune, très concrète, par le maire, Rémy Le Vot, diaporama à l’appui, nous a rappelé quelques réalités humaines et économiques.
« Nous sommes une Église qui s’ouvre aux autres institutions, une Église qui s’intéresse à l’homme dans toute son intégralité », fait remarquer le père Jean Bernard.
Puis une vingtaine d’interventions nous a fait découvrir la multiplicité des services paroissiaux.
Nous avons pu y apprécier des talents cachés, des compétences. Nous avons pu observer nos richesses et aussi nos pauvretés ordinaires. La fragilité, les interrogations, l’expérience, la maîtrise, l’envie d’innover, la ténacité ont pu s’exprimer simplement.
Chaque engagement est appelé à jouer collectif, à former un seul corps.
Qu’en sera-t-il de la suite ? L’avenir se prépare dès aujourd’hui. Quelles formes donner aux assemblées paroissiales ? Quelle périodicité ?
Que chaque participant à cette assemblée soit remercié pour sa présence, sa participation, ses propositions. Nous savons aussi que les absents sont loin d’être insensibles à ce qui se vit.
Veillons, les uns et les autres, à favoriser ce qui pourra en être dit tant au niveau positif que dans les améliorations toujours, naturellement possibles ou attendues.
