Chers amis, c’est avec ces quelques recommandations de l’apôtre Paul que je vous salue et vous rejoins après trois mois sans avoir eu sous les yeux le bulletin paroissial qui est, bien sûr, un outil de communication et de formation.
Nous venons de vivre un moment très difficile, mais aussi très enrichissant pour certains. Nous sommes tous conscients que, même dans le mal, on peut tirer du positif. De ce mal, plus précisément du Covid 19, nous avons montré l’élan de notre générosité, de notre charité et surtout notre attention aux autres.
On a compté beaucoup de décès. Une crise économique nous attend. Beaucoup de familles sont endeuillées. Les gouvernements sont dans l’obligation de débloquer des fonds de subvention, de soutien et des prêts. Malgré tout, l’apôtre nous invite à faire de la joie un énième sens de notre existence, à vivre dans la paix les uns avec les autres. Rappelez-vous bien l’encyclique du pape François « Evangélii gaudium ». Et je le le cite : « Une joie qui se renouvelle et se communique. Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur, bien installée et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu, on ne jouit plus de la douce joie de son amour, l’enthousiasme de faire le bien ne palpite plus. Même les croyants courent ce risque, certain et permanent. Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie. »
Le Dieu trinitaire d’amour et de paix sera avec nous si nous sommes d’accord entre nous. En tant que baptisés et partisans du Christ, nous formons une communauté, communauté qui doit reconnaître le droit de chacun et de chacune, la liberté de chacun et de chacune et que chaque être vivant soit une pierre de la construction de cet édifice. Je reprends une pensée du pape, toujours dans cette même encyclique : « Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. »
Chers amis, c’est la période des vacances. N’hésitez pas à sortir de vous-mêmes et à sortir de chez vous ! Sortir de vous-mêmes pour laisser la place aux autres et à l’Autre. Sortir de chez vous pour aller se relaxer, pour ne pas se laisser envahir sous le poids des difficultés quotidiennes. Sortir de chez vous pour aller retrouver le goût de la nature, pour contempler la mer et les montagnes, visiter les parcs et autres sites.
Chers amis, depuis le mois de septembre dernier, une équipe de rédaction est à votre service. Nous vous remercions de tout cœur d’avoir pris du temps pour lire le bulletin. Certes, vous n’avez pas, pour cette année, tous les numéros à cause de l’épidémie et de nos limites. Nous ferons de notre mieux pour offrir un bulletin plus accessible à tous, même si nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde.
Avec toute l’équipe de rédaction du bulletin, je vous souhaite de bonnes vacances. Profitez au maximum des bons moments, des rencontres de convivialité et d’amusements ! Rire et faire rire tant que vous pouvez est le meilleur médicament contre le stress.
Que la paix et la joie soient au cœur de nos vacances pour cette année !