Voyage des jeunes au Burkina-Faso
En août 2017, durant trois semaines, un groupe de 12 jeunes et trois encadrants de l’association Comoé Breizh ont effectué un séjour à Banfora au Burkina Faso.
L’association, née en 2004, avait déjà effectué 5 voyages humanitaires pour apporter leur aide aux populations locales.
Un public nombreux était venu le samedi 4 novembre à la salle des fêtes du lycée pour écouter les jeunes témoigner et visionner films et diaporamas illustrant ce séjour. Ils ont fait du soutien scolaire et ont également travaillé autour de l’installation d’une bibliothèque au sein de l’école.
Dans leurs bagages, ils avaient apporté des livres, des jeux, des vêtements et des médicaments recueillis au cours des différentes collectes faites en amont. L’essentiel était dans les échanges, en témoignent les films où l’on pouvait voir les Burkinabés s’essayant aux danses bretonnes et les jeunes prenant part aux danses africaines.
Ces voyages ont lieu tous les deux ans et sont financés en grande partie par les diverses activités : vente de galettes et autres, participation au loto inter-associatif, marché de Noël, tombola, ainsi que l’aide de la région.
Les jeunes sont revenus ravis. Voici quelques témoignages :
« C’était une expérience extraordinaire. Ces personnes n’ont rien mais sont prêtes à tout nous donner. Les sœurs de Maria Nellé ont été fantastiques dans leur accueil, dans le partage de leur vie communautaire. »
« C’est une autre culture et un autre mode de vie qui nous ont frappés et cela nous a permis d’ouvrir notre esprit. »
« Ce séjour m’a fait réfléchir sur les moyens dont nous disposons par rapport aux Africains ; malgré tout ils sont souriants : une belle leçon de vie ! »
« Je veux faire de l’humanitaire plus tard et je veux continuer de faire des projets comme celui-là. Dans la vie l’aventure est peut-être dangereuse mais la routine est mortelle. »
« J’ai aussi pu découvrir leur courage. Le courage de faire des kilomètres pour venir à l’école ou même au dispensaire. Ce voyage m’a aussi fait beaucoup évoluer
sur la vision de la France. Cette société où l’on veut tout et tout de suite. »
« Les messes ont été l’un de mes moments préférés, et si elles étaient aussi joyeuses ici, j’irais tous les dimanches. ».
« Merci à vous tous. Même si j’ai repris mes études je n’oublie pas ce voyage et j’y repense beaucoup ! »
« Chaque jour, il y avait près d’une centaine d’enfants qui venaient suivre les cours. Ils étaient si heureux de nous rejoindre, parfois après avoir travaillé tôt le matin pour le bien de la famille. En effet, les distractions des enfants sont de garder les animaux dans les champs, biner les cultures, aller chercher de l’eau au puits, etc. Ils ne connaissent pas matériellement tout ce que nos jeunes Européens connaissent mais ils sont très accueillants envers l’étranger, ils ont une joie intérieure que nous ne possédons sans doute pas. L’accueil des Burkinabés et leur joie de vivre me resteront pour bien longtemps et cela me fait dire que ce n’est pas en possédant toujours davantage que l’homme devient heureux. Pendant ce séjour, j’ai vu que la présence des sœurs, la présence de l’Eglise en général, faisaient beaucoup de bien ; elles appelaient l’homme à grandir et l’invitaient sans cesse à changer d’habitude. »
Martine Le Bozec, Gaëtan Lormel et les jeunes.