Cette année, c’est le Père Eric Le Forestier, aumônier des sœurs Augustines de Gouarec qui a célébré le Pardon de saint Hernin dans une église magnifiquement décorée de fleurs d’aubépine et de rhododendron.
La première lecture de ce jour est tirée des Actes des Apôtres. Pierre et les Apôtres ont été arrêtés et comparaissent devant le Conseil Suprême. Les autorités juives craignent que l’agitation autour de « l’affaire Jésus » n’entraine une répression du pouvoir romain. Les Apôtres sont donc interdits de parole. Mais pour eux « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » malgré les menaces et les châtiments.
L’Evangile raconte la deuxième pêche miraculeuse : De retour dans leur village de Galilée, les Apôtres ont repris leur métier de pêcheurs. Après une nuit de pêche infructueuse, le Christ apparaît à ses disciples et les invite à relancer encore une fois leurs filets. Ils pêchent alors 153 poissons. Ce chiffre symbolique fait référence au nombre de nations connues à l’époque et représente l’universalité du salut. Bien que le filet soit plein, il ne se déchire pas, suggérant que l’universalité ne se fait pas au détriment de l’unité. Simon Pierre tire ce filet plein vers la terre. Même avec ses erreurs, il est choisi pour guider la multitude, non parce qu’il est parfait, mais parce qu’il est fidèle. « Jésus lui dit : Sois le berger de mes brebis » (Jean 21, 17)
Autour du tantad, le Père Eric a évoqué le sens du Pardon. La communauté réunie autour du feu y jette ses conflits, ses rancœurs. C’est le pardon des offenses, c’est le temps de la réconciliation et les flammes qui montent réchauffent les cœurs et l’amour du prochain.



