Le Pardon de Ste Barbe en plein air !
C’est sous un ciel radieux avec une petite brise pour maintenir la fraicheur qu’a été célébré le Pardon de Ste Barbe.
Un chapiteau pour abriter l’autel et le célébrant avait été dressé entre la chapelle et le calvaire devant un champ d’orge bien mûr.
La Société de chasse et le Comité des fêtes ont apporté les bancs et offert le pot de l’amitié qui a clôturé la célébration. Pas de tantad à cause des risques d’incendie.
Le Père Peter Webb est venu de Plussulien pour célébrer la messe.
Dans l’assemblée, des fidèles du quartier, de toute la paroisse, et aussi des gens de passage. Les servants d’autel venaient du Village Saint-Joseph avec un bon groupe de leurs compagnons.
Homélie du Père Peter
Dans la première lecture ‘la Parole’. Dans l’Évangile ‘la Parole’ le ‘P’ en majuscule. La Parole, le verbe de Dieu, le fils de Dieu. Beaucoup ont découvert l’importance de la Parole pendant le confinement. Difficile de partager dans l’eucharistie, Jésus le pain de vie. Cependant il reste chez nous, la Parole de Dieu.
En Isaïe, aujourd’hui, la parole exprime l’intention de Dieu d’arracher son peuple à la déportation à Babylone qui dure depuis cinquante ans. Par l’intermédiaire du prophète le Seigneur assure que la fin de l’oppression est proche. L’image météorologique de la fécondité de la Parole assure que tout le peuple va bénéficier de cette libération tant attendue. La Parole est féconde. Elle réalise la volonté de Dieu en faveur de son peuple. Sa fécondité est nourriture, soutien, force et espérance. La Parole est la boussole et l’événement libérateur.
L’Évangile continue: ‘Les disciples approchèrent de Jésus et lui dirent: Pourquoi leur parles–tu en paraboles’. Jésus leur répondit que cette parabole exprime la nouveauté profonde du Royaume. Le semeur répand la graine avec une prodigalité étonnante sans se préoccuper de la nature du terrain. L’interprétation de son propos est réservée aux disciples pour leur édification, leur croissance et la fécondité de leur attachement à sa personne et à sa mission. Les disciples sont appelé à vivre dans son intimité et à se mettre à sa suite avec un cœur libre et disponible.
L’interprétation, la voici. Le semeur, c’est Dieu. La semence, c’est la Parole, Jésus. Comme on l’acclame après la lecture de l’Évangile, ‘Louange a Toi, Seigneur Jésus.‘ Le terrain, c’est les auditeurs et particulièrement les disciples, et nous mêmes. Nous ne sommes pas des auditeurs passifs. Nous avons à écouter, à entendre, a laisser la Parole, Jésus, toucher, renouveler, transformer notre cœur et nous adapter à la réponse engagée, accomplie et révélée par Lui.
Regardez devant nous le blé presque mûr pour la moisson. Nous avons à préparer la bonne terre qui portera du fruit en abondance.
Lectures du jour
« La pluie fait germer la terre » (Is 55, 10-11)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission. »
« Le semeur sortit pour semer » (Mt 13, 1-9)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison,
et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes
qu’il monta dans une barque où il s’assit ;
toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait,
des grains sont tombés au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux,
où ils n’avaient pas beaucoup de terre ;
ils ont levé aussitôt,
parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé
et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ;
les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre,
et ils ont donné du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »
Quelques photos ...
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Réalisation : Jean-Hubert Bouché