Après avoir évoqué le cadre géographique et la nourriture quotidienne,
dans un article précédent, évoquons maintenant l’importance du vin dans la Bible.
Le bon vin réjouit le cœur de l’homme
(Bonum vinum laetificat cor hominis)
Il était un domaine où la loi religieuse pensait avoir beaucoup à dire : celui de la boisson. On pouvait, pour apaiser la soif, goûter l’eau pure des puits et des fontaines, exquise lorsqu’il fait chaud, ou déguster bière ou jus de fruits de dattes ou de grenades, mais tous ces liquides n’étaient rien à côté de la boisson par excellence : le vin.
La vigne était le symbole d’Israël et l’objet de prescriptions rituelles. Jésus en se comparant au cep de la vigne, en consacrant le vin jusqu’à en dire : « c’est mon sang », est bien un fils d’Israël dans la tradition de son peuple. Le vin qu’on buvait était certainement du vin rouge ; jamais, dans la Bible il n’est question de vin blanc.
Évidemment, comme chez nous, il y avait des crus de meilleure qualité que d’autres et l’Évangile, en racontant le miracle des noces de Cana, nous révèle que le meilleur vin est servi au début du repas et le moins bon à la fin lorsque les convives étaient déjà avinés.
Dans la Genèse (9 – 20-28), nous pouvons lire « Noé fut le premier agriculteur. Il planta une vigne et en but le vin. Il s’enivra et se trouva nu à l’intérieur de sa tente. », provoquant ainsi la honte de ses trois fils. D’après la Bible, cela n’a pas empêché le patriarche de vivre 950 ans.
En parcourant l’Ancien Testament, nous constatons, qu’à propos des excès, le livre saint nous met en garde. Dans le livre des Proverbes (20 – 21) l’auteur affirme : « Le vin rend insolent et les alcools forts incitent au tapage. Qui se laisse enivrer ne peut devenir sage. » Au chapitre 23 de la Genèse, l’ivrogne cherche querelle à ses voisins, zigzagant, les yeux troubles : « Le vin pique comme une vipère, tes yeux verront des choses étranges et ton esprit te fera tenir des propos absurdes. »
De même l’Ecclésiaste nous dit : « Avec le vin ne fais pas le brave, il en a perdu des gens. L’ivresse excite la fureur : devenu fou, l’ivrogne court à sa perte. »
De même l’Ecclésiaste nous dit : « Avec le vin ne fais pas le brave, il en a perdu des gens. L’ivresse excite la fureur : devenu fou, l’ivrogne court à sa perte. »
Souvenons-nous aussi d’Holopherne, subjugué par la beauté et le charme de Judith. Celle-ci profite de l’ivresse du général syrien pour lui couper la tête.
Mentionnons également une autre célèbre expression latine : « In vino veritas », attribuée à Pline l’Ancien (premier siècle), qui signifie que l’homme devient expansif lorsqu’il a bu du vin. La vérité qu’il ne dirait pas à jeun lui échappe alors.
Revenons à l’Ecclésiaste pour méditer ce proverbe devenu légendaire : Bonum vinum laetificat cor hominis (Le bon vin réjouit le cœur de l’homme) et, ajoutent certains, n’attriste pas celui de la femme.
Souvenons-nous aussi d’Holopherne, subjugué par la beauté et le charme de Judith. Celle-ci profite de l’ivresse du général syrien pour lui couper la tête.
Mentionnons également une autre célèbre expression latine : « In vino veritas », attribuée à Pline l’Ancien (premier siècle), qui signifie que l’homme devient expansif lorsqu’il a bu du vin. La vérité qu’il ne dirait pas à jeun lui échappe alors.
Revenons à l’Ecclésiaste pour méditer ce proverbe devenu légendaire : Bonum vinum laetificat cor hominis (Le bon vin réjouit le cœur de l’homme) et, ajoutent certains, n’attriste pas celui de la femme.
Pour clore avec l’Ancien Testament, parcourons le livre de Siracide, écrit au deuxième siècle avant Jésus-Christ et attribué à Ben Sira Le Sage.
Cette œuvre, méconnue, peut être considérée comme un véritable traité de sagesse. Qui oserait dire aujourd’hui que ces propos bibliques sont dépassés ?
« Pour les humains, le vin est symbole de vie,
à condition d’en boire avec modération.
Quelle vie mène-t-on si on manque de vin ?
Dieu l’a créé pour réjouir les humains.
S’il est bu quand il le faut et pas plus qu’il ne le faut,
le vin produit la bonne humeur, la joie des cœurs. »
Il serait naturellement vain de stigmatiser ici les abstinents et les grands buveurs d’eau, boisson considérée comme la meilleure par la diététique et la médecine. De relative bonne qualité dans notre pays, l’eau nous aide à nous hydrater, et elle est devenue un bien très précieux ! Est-il nécessaire de le répéter vingt fois ?
En définitive, durant le repas, il convenait de suivre les règles de bonne éducation. Là encore le Siracide contient un traité de savoir-vivre (31 – 16,24). Les convives devaient se laver les mains et aucun repas, si modeste soit-il, ne commençait sans une bénédiction : « Qui mange sans avoir béni, profane une chose sainte », disaient les rabbis.
En conclusion, et les Juifs et les Romains aimaient les festins. Ce n’est pas par hasard que Jésus emploie l’image du banquet pour donner une idée de l’esprit de fraternité qui règnera entre les justes dans le ciel : « Heureux qui prendra part au repas dans le royaume de Dieu. » (Luc 14 – 15)