50 ans après sa publication, l’encyclique Humanae Vitae est toujours incomprise. Sans doute les normes morales qui y sont énoncées ne sont pas suffisamment présentées comme des exigences d’une pleine réalisation de la personne dans le don d’elle-même. L’enseignement de la théologie du corps de Jean Paul II aide à y trouver cependant les grandes lignes de la spiritualité chrétienne de la vocation et de la vie conjugales.
En cet anniversaire de la publication, le 25 juillet 1968, de l’encyclique Humanae vitae sur la régulation des naissances, il n’est pas inutile de revenir sur ce qui a conduit le bienheureux pape Paul VI à promulguer cet enseignement magistériel que Jean-Paul II a confirmé et étayé par sa théologie du corps et dont François nous invite à redécouvrir le message(1).
Mise au point aux USA au début des années 1950 par le dr Gregory Pincus, la pilule anovulatoire a été mise sur le marché en 1957, d’abord à des fins thérapeutiques pour remédier à certains troubles menstruels et aux fausses couches répétitives, puis à partir de 1960 à des fins contraceptives. Cette découverte n’a pas manqué de susciter des interrogations dans l’Église : pouvait-elle être considérée comme une nouvelle conquête du dominium de l’homme sur la nature ? Devait-elle être vue comme un heureux moyen de maîtriser le don de la vie qui jusque-là échappait le plus souvent au contrôle de l’homme ? En même temps, n’y avait-il pas là une remise en cause de la discipline traditionnelle de l’Église qui a toujours vu dans la contraception un désordre moral grave ?
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Afin de l’éclairer sur cette question importante, Jean XXIII crée en mars 1963 une Commission pontificale composée initialement de six experts dont le jésuite français Stanislas de Lestapis. Peu après son élection, Paul VI reconduit la commission de Jean XXIII et lui adjoint de nouveaux membres à l’occasion de chacune de ses sessions qui — outre la session inaugurale de 1963 — seront au nombre de quatre : deux en 1964, une en 1965 où seront nommés 42 nouveaux membres dont des laïcs mariés, et la dernière en 1966 pour laquelle Paul VI nommera quinze évêques et cardinaux dont Mgr Wojtyla, de telle sorte que la commission comptera 70 membres lors de sa session finale.
Une commission, deux courants
Dès la deuxième session deux courants commencèrent à se dessiner. D’un côté, un courant largement majoritaire favorable à une évolution de la position traditionnelle de l’Église sur la contraception, qui réclamait que la morale conjugale se désengage de la considération de l’ouverture de chaque acte sexuel à une conception éventuelle et estimait que le recours à la contraception — mécanique ou chimique — pouvait être admis dès lors que le couple s’inscrivait dans un projet global d’ouverture à la vie. De l’autre côté, un courant minoritaire qui prônait le maintien de la position de l’Église sur la prohibition de la contraception, au motif qu’elle correspondait à une tradition constamment réaffirmée par le Magistère sur laquelle il n’était pas possible de revenir, sauf à mettre à mal la continuité et donc l’autorité de ce Magistère.
Durant la troisième session du IIe concile du Vatican, à l’automne 1964, dans les questions concernant la famille, les pères conciliaires ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les moyens concrets de la régulation des naissances. On se souvient de la fameuse intervention du cardinal Suenens le 29 octobre : « Je vous en adjure, mes frères. Évitons une nouvelle affaire Galilée. Une seule suffit à l’Église ! » De telle sorte que Paul VI retire cette question de la compétence des pères en se réservant de la traiter ultérieurement par voie d’encyclique. Le concile se contentera donc de rappeler qu’« il ne peut y avoir de véritable contradiction entre les lois divines qui régissent la transmission de la vie et celles qui favorisent l’amour conjugal authentique (2) ».
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Mgr Wojtyla empêché
Après le concile, lors de la session de la commission de 1966, les oppositions entre les deux courants apparaissent irréductibles et plusieurs votes sont organisés dont les résultats sont tous favorables à la licéité de la contraception. Paul VI demande alors un vote du seul collège des évêques et cardinaux membres de la commission sur trois questions : 1/ La contraception est-elle intrinsèquement mauvaise ? (9 non, 3 oui, 3 abstentions) ; 2/ La contraception, telle que définie dans le rapport de la majorité, est-elle en continuité fondamentale avec la tradition et les déclarations du Magistère ? (9 oui, 5 non, 1 abstention) ; 3/ Le Magistère devrait-il parler de cette question dès que possible ? (14 oui, 1 non)(3). Mgr Wojtyla a été empêché de participer à cette session de 1966. Les votes ont donc eu lieu sans qu’il ait pu faire valoir ses arguments.
Au terme de cette session trois textes ont été remis à Paul VI : 1/ le rapport élaboré par la majorité de la commission favorable à la contraception (Document de synthèse sur la moralité de la régulation des naissances) ; 2/ la réponse de la minorité réclamant un maintien de la doctrine morale sur la contraception (État de la question); 3) le document final préparé par la majorité pour servir de canevas à une éventuelle prise de position du Magistère et auquel la minorité a refusé de souscrire (Schéma du document sur la paternité responsable)(4).
Une majorité contre le Pape
En avril 1967, devant ce qui leur semblait des tergiversations de Paul VI, les représentants de la majorité décident de transmettre leur rapport à la presse en espérant ainsi faire pression sur le pape et vaincre ses résistances. Paul VI réagit avec une grande fermeté afin que ne se répande davantage la rumeur qui s’était faite jour d’un probable changement d’attitude de l’Église à l’égard de la contraception(5) . Il était parvenu à la conviction qu’un changement dans la discipline de l’Église serait de nature à remettre gravement en cause les exigences de la vérité de l’amour humain conjugal et cela malgré une consultation des évêques lors de leur premier synode en octobre 1967 où ils avaient majoritairement répondu à Paul VI en faveur d’une évolution de la position de l’Église, à l’exception de sept opposants dont Mgr Wojtyla.
L’encyclique Humanae Vitae a donc été élaborée sur la base d’un schéma directeur commandé par Paul VI à la Congrégation pour la doctrine de la foi dont le pro-préfet de l’époque était le cardinal Alfredo Ottaviani, réputé conservateur, et par ailleurs membre de la commission pontificale au sein de laquelle il s’était rallié à la minorité. Elle a connu plusieurs versions afin de tenir compte de suggestions faites au pape, mais celui-ci conserve avec une totale détermination la ligne directrice d’origine. L’encyclique centre ainsi l’essentiel de son argumentation sur le respect des exigences de la loi naturelle :
« L’Église, rappelant les hommes à l’observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne de tout acte matrimonial doit rester ouvert à la vie. Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le Magistère, est fondée sur le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation. »(6)
On ne dira probablement jamais assez combien cette décision de Paul VI de maintenir la position de l’Église sur la contraception, contre l’avis de la majorité de la commission, du synode des évêques et au rebours de tout le courant contestataire qui a surgi dans la mouvance de 1968, fut un acte héroïque de gouvernement. Il n’empêche qu’une question d’une telle importance et d’un tel retentissement potentiel méritait certainement d’être assise sur des attendus anthropologiques davantage développés. De fait Humanae Vitae a été très mal reçue et « devint instantanément l’encyclique la plus controversée de l’histoire »(7).
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Le mémorandum de Cracovie
On comprend que Mgr Wojtyla a dû regretter amèrement son absence involontaire à la dernière session de la commission. Il ne reste pas pour autant inactif. À Cracovie, il constitue une commission dont il dirige lui-même les travaux et qui rédige un mémorandum d’une quarantaine de pages adressé à Paul VI en février 1968. Tout le mémorandum de Cracovie se développe autour de l’affirmation de la personne comme sujet et non comme objet « dont on se sert pour des fins personnelles », une personne dont le corps est une dimension constitutive et non « distinct de la personne ni soumis à elle [mais qui] avec l’âme constitue une seule personne », une personne qui est appelée à se réaliser dans le mariage par un don de soi qui doit être attesté en vérité par la vie sexuelle, laquelle « doit toujours signifier et exprimer en toute vérité le don mutuel des époux », de sorte que « tout rapport sexuel des conjoints devrait donc être “don réciproque”, expression corporelle de leur amour mutuel. »
Cette vie sexuelle des époux doit être responsable car « le nombre des enfants appelés à la vie ne peut être laissé au hasard » et appelle donc une régulation. Mais la régulation responsable de la fécondité doit elle-même répondre aux exigences du don de soi total et mutuel des époux et ne peut se satisfaire de la contraception : « Le rapport contraceptif ne peut pas être expression de l’attitude parentale car il n’est pas don de soi sans restriction, communion totale à l’autre, ceci nonobstant le voile opaque de l’illusion possible. » Il en résulte que « la continence périodique pratiquée pour des motifs raisonnables est le seul moyen moralement bon de la régulation des naissances ». Dans ce mémorandum, c’est donc l’affirmation personnaliste de la personne appelée à se réaliser dans le don total mutuel et responsable qui fonde le rejet de la contraception(8).
Le mémorandum de Cracovie est malheureusement parvenu à Rome alors que le canevas de l’encyclique Humane vitae était déjà établi(9). Il apparaît cependant clairement que les quelques accents personnalistes qu’on repère dans l’encyclique, et qui semblent surajoutés, en proviennent. Il aboutit aux mêmes conclusions éthiques qu’Humanae Vitae, mais à partir des exigences d’un don total de soi dans la relation conjugale, don que limite objectivement la contraception(10). Si une grande majorité des chrétiens a rejeté l’enseignement d’Humanae Vitae et continue aujourd’hui de le faire, c’est peut-être parce que les normes morales qui y sont énoncées ne sont pas suffisamment présentées comme des exigences d’une pleine réalisation de la personne dans le don d’elle-même. Les prescriptions de l’encyclique correspondent aux exigences de la vérité objective de l’amour humain, mais elles semblent projetées sur la personne comme des contraintes de la loi morale qui s’imposent de l’extérieur plutôt que comme l’expression d’une exigence qui provient du fond même de la personne et comme une voie de son accomplissement. Une approche plus personnaliste, du type de celle du mémorandum de Cracovie, serait probablement de nature à rendre la norme morale de l’Église en matière de régulation des naissances plus audible et recevable par l’homme contemporain sans rien enlever à son exigence.
L’approche personnaliste
Cette approche personnaliste des normes morales se manifeste pleinement dans les catéchèses de saint Jean Paul II sur la théologie du corps données au début de son pontificat. Même si seules les quinze dernières catéchèses — sur un total de 135 — sont expressément consacrées au commentaire d’Humanae Vitae, c’est tout l’ensemble de la théologie du corps qui éclaire l’encyclique et en constitue une pédagogie. Dans ces dernières catéchèses sur lesquelles Jean-Paul II « attire tout particulièrement l’attention(11) » le saint pape fait une lecture d’Humanae Vitae focalisée sur un passage profondément inséré dans toute la structure de l’encyclique :
« Les considérations que je me propose de faire regardent particulièrement le passage de l’encyclique Humanae Vitae qui traite des « deux significations de l’acte conjugal » et de leur « lien inséparable » [Humanae Vitae, 12] (…). Du point de vue de la doctrine morale contenue dans le document cité, ce passage a une signification centrale(12). »
Ce passage est central car il formule le principe fondamental de toute l’éthique sexuelle : le lien intrinsèque qui doit être préservé entre la signification unitive et la signification procréatrice de l’acte conjugal. Mais il renvoie en même temps à toute la vie conjugale des époux qui doit attester d’une « relecture du langage du corps dans la vérité », de telle sorte que le don des corps s’inscrive lui-même dans cette relecture.
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Le langage du corps dans la vérité
De fait, « lire le langage du corps dans la vérité », dit Jean Paul II, n’est rien d’autre que « lire dans un seul et même temps les “deux significations de l’acte conjugal” et également le “lien inséparable entre les deux significations de l’acte conjugal(13)” » car ce lien est inscrit dans la structure intime de l’acte conjugal. C’est pourquoi, poursuit Jean-Paul II, « la “structure intime” (c’est-à-dire la nature) de l’acte conjugal constitue la base nécessaire pour une lecture et une découverte adéquates des significations qui doivent se transférer dans la conscience et dans les décisions des personnes qui agissent. Elle constitue également la base nécessaire pour établir le rapport adéquat de ces significations, c’est-à-dire leur inséparabilité(14) ».
Or, comme le dit l’encyclique de Paul VI, la structure intime de l’acte conjugal manifeste qu’« en même temps qu’il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies(15) ». La vérité du langage du corps s’exprime donc « d’abord dans sa dimension ontologique (“structure intime”) et ensuite, par voie de conséquence, dans sa dimension subjective et psychologique (“signification(16)”) ». C’est ainsi que la norme énoncée par Humanae Vitae « s’identifie avec la relecture du “langage du corps” dans la vérité(17) ». Le recours aux rythmes naturels de la fertilité se révèle donc comme le seul moyen adéquat et moralement juste d’exercer une paternité-maternité responsable. En effet, dit encore Jean Paul II, « ces mêmes “rythmes naturels inhérents aux fonctions de la génération”, appartiennent à la vérité objective de ce langage que les personnes intéressées devraient relire dans son plein contenu objectif. Il faut avoir présent à l’esprit que le “corps parle” non seulement par toute l’expression externe de la masculinité et de la féminité, mais aussi par les structures internes de l’organisme, de la réactivité somatique et psychosomatique(18) ».
La clé d’intelligence de la norme morale énoncée par Humanae Vitae suppose donc comme préalable la capacité de relire le langage du corps dans sa pleine vérité. Cette vérité du langage du corps est le fond de la référence de l’encyclique de Paul VI qui n’a pas été assez vu, peut-être parce qu’il était plus supposé qu’explicitement exprimé.
À la base de la spiritualité de la vie conjugale
C’est dans la perspective de la vérité de ce langage du corps inscrit par Dieu depuis les origines dans la masculinité et la féminité que Jean Paul II aborde la question très concrète de la norme éthique qui en résulte dans la manière de poser l’acte conjugal, ce qui est précisément l’objet de l’encyclique Humanae Vitae. Mais auparavant, il était nécessaire d’avoir considéré le corps humain dans sa vocation originelle selon le plan de Dieu, dans sa blessure à la suite du péché des origines, dans son accomplissement avec la résurrection et dans sa rédemption apportée par le Christ, autrement dit procéder à l’édification de cette « théologie-pédagogie(19) » du corps qui précède les catéchèses consacrées au commentaire de Humanae Vitae.
On perçoit de la sorte que la théologie du corps permet de mieux comprendre — et donc de vivre moins mal — les enseignements éthiques de l’Église en matière sexuelle. Dans la théologie du corps, Jean Paul II ne fait pas que « sauver » Humanae Vitae, il en donne la clé d’intelligence et montre qu’elle contient beaucoup plus que le rejet de la contraception, ce à quoi on a trop souvent voulu la réduire. C’est pourquoi Jean Paul II affirme que « l’encyclique Humanae Vitae pose les prémisses qui permettent de tracer les grandes lignes de la spiritualité chrétienne de la vocation et de la vie conjugales(20) ».
Dès lors Humanae Vitae ne peut plus être considérée comme une dimension accessoire pour ne pas dire facultative de la vie chrétienne dans la vocation du mariage. Éclairée par la théologie du corps elle se révèle dans toute sa dimension « prophétique et toujours actuelle » comme n’a pas hésité à l’affirmer Benoît XVI(21). C’est ce qu’il faut aujourd’hui redire, afin que cette encyclique de Paul VI soit enfin donnée dans toute sa vérité au peuple chrétien qui en attend toujours la lumière.
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Pour aller plus loin :
L’Institut de théologie du corps : fondé à Lyon en 2014, année de la canonisation de Jean Paul II et du 30e anniversaire de l’ultime catéchèse sur la théologie du corps donnée par le saint Pape, l’Institut de théologie du corps vise à former des divulgateurs compétents de cette théologie du corps et des personnes capables de l’enseigner afin de porter cette lumière dans tous les secteurs de l’évangélisation qui ont besoin de cette vision du corps (catéchèse, pastorale du mariage, de la famille, des jeunes, de la santé, de la fin de vie etc.).
Pour cela, l’Institut de théologie du corps, en coopération avec l’Institut pontifical théologique Jean Paul II de l’Université du Latran, propose deux cursus diplômants :
– Un programme de certification en théologie du corps
– Un programme de mastère en théologie du corps
Notes :
- Cf. Pape François, Amoris laetitia n° 82.
- Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et Spes, n° 51, § 2et 3.
- Cf. Isabelle Écochard, Comparer pour comprendre. Deux anthropologies s’affrontent à propos de la planification familiale, mémoire de maîtrise des sciences de la famille, ISF, Université catholique de Lyon, novembre 1983, p. 40.
- Ces documents figurent dans leur texte original latin et traduits en français dans Contrôle des naissances et Théologie, le dossier de Rome, traduction, présentation et notes de Jean-Marie Paupert, Seuil, Paris, 1967.
- Cette prise de position s’avérait d’autant plus urgente que le 28 décembre 1967, l’Assemblée nationale française adoptait la loi Neuwirth libéralisant la contraception orale, abrogeant ainsi la loi du 31 juillet 1920.
- Humanae vitae, n° 11-12.
- George Weigel, Jean-Paul II, témoin de l’espérance, JC Lattès, 1999, p. 261.
- Le texte intégral du mémorandum de Cracovie figure dans les annexes de La Théologie du corps, introduction, traduction, index, tables et notes d’Yves Semen, Le Cerf 2014, p. 631 à 667.
- Pour plus de précisions sur cette question, voir La Théologie du corps, op.cit., p. 66 à 80.
- Jean-Paul II reprendra cet argument dans sa Lettre aux Familles, Gratissimam Sane, du 2 février 1994 : « La logique du don total de soi à l’autre comporte l’ouverture potentielle à la procréation » (n° 12, § 12).
- Jean-Paul II, Catéchèse du 28 novembre 1984, n° 4 (TDC 133- 4).
- Jean-Paul II, Catéchèse du 11 juillet 1984, n° 3 (TDC 118- 3).
- Ibid., n° 6.
- Ibid.
- Humanae vitae, n° 12.
- Ibid.
- Jean-Paul II, Catéchèse du 18 juillet 1984, n° 2 (TDC 119- 2).
- Jean-Paul II, Catéchèse du 5 septembre 1984, n° 1 (TDC 125- 1).
- Cf. Catéchèse du 8 avril 1981, n° 2 (TDC 59- 2).
- Jean-Paul II, Catéchèse du 3 octobre 1984, n° 2 (TDC 126- 2).
- Benoît XVI, Discours pour le XXVe anniversaire de la fondation de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, 11 mai 2006.
Yves Semen
Docteur en philosophie, président de l’Institut de théologie du corps, auteur de Jean-Paul II, la théologie du corps (Cerf, 2014).
(Cet article a été publié par Aleteia le 24 juillet 2018)