Au début de chaque nouvelle année civile, le premier jour en l’occurrence, entre la Nativité et l’Épiphanie, nous célébrons la solennité de Sainte Marie, mère de Dieu, aussi bien que la journée mondiale de prière pour la paix.
Quoi de plus beau que de mettre la nouvelle année sous la protection et l’intercession maternelle de celle de qui Dieu prit chair. Malgré tout le caractère mercantile que revêtent malheureusement certaines de nos fêtes religieuses de nos jours (Noël et Pâques en particulier), l’Église n’a pas perdu de vue leur essence et leurs richesses spirituelles, aussi, après nous être réjouis de l’incarnation de Dieu dans notre nature humaine pour nous sauver (la Nativité), il est de bon ton de mettre un accent particulier sur la maternité divine de celle qui a collaboré à l’accomplissement de ce mystère et de ce dessein de Dieu.
Si notre salut a été une initiative de Dieu, et de Lui seul, il a fallu cependant le « oui », de notre humanité en la personne de Marie qui offrit son sein, comme demeure, et sa chair au Verbe (Parole), pour que ce projet se réalise concrètement : « Le Verbe a pris en charge la descendance d’Abraham, c’est pourquoi il devait se faire en tous points semblable à ses frères et prendre un corps pareil au nôtre. Aussi Marie est-elle vraiment nécessaire pour qu’il prenne ce corps en elle et l’offre en notre faveur comme étant le sien. » (Saint Athanase)
Plus de 25 fois, le Nouveau Testament parle de Marie comme Mère de Jésus et le concile d’Éphèse (431), mettant fin à une longue polémique sur la figure de la Vierge, confirme le titre par lequel la piété populaire l’a honorée depuis les premiers temps : Marie, Mère de Dieu, Théotokos (en grec). Comme telle, « Elle est un pont dressé entre le ciel et la terre, le lieu privilégié de la rencontre de Dieu avec l’humanité, l’arche de l’alliance où le Fils de Dieu devient un frère de notre race. » (Mgr Barrigah, archevêque de Lomé/Togo)
Mettons donc Marie au commencement de tous nos projets et elle les confiera à son Fils. Face aux différentes menaces qui pèsent sur notre humanité, implorons le secours de la Mère de Dieu, Notre-Dame de la paix.
Le temps de Noël se poursuit et s’achève avec les solennités de l’Épiphanie (le 8) et le baptême du Seigneur (le 9). Le temps ordinaire reprend le 10. Sur notre zone pastorale sera célébré le pardon du père Julien Maunoir le 28, à Plévin.
Bonne suite et fin des festivités de Noël sous le regard de la Mère de Dieu.
Bonne, joyeuse et heureuse année à toutes et à tous.