Le Pardon de Ste Anne a été célébré ce dimanche 27 août par le Père Fabien.

Le Père Fabien, guinéen comme le Cardinal Sarah est prêtre diocésain dans une paroisse de Milan, en Italie, et vient donner un « coup de main » pendant l’été pour aider à la célébration de nos nombreux pardons et permettre à nos prêtres de prendre quelques jours de vacances.

Le Père Fabien a commencé son homélie avec une histoire, une petite parabole : « Un vieil homme avait planté un arbre dans son jardin et tous les jours il en prenait soin et l’arrosait soigneusement. Un enfant qui l’avait observé lui dit : Pourquoi soignes-tu cet arbre, tu es trop vieux pour en voir un jour les fruits ? Le vieil homme lui répondit : Je ne le fais pas pour moi, mais pour ceux qui viendront après moi. » Nous avons à transmettre ce que nous avons reçu.
Anne et Joachim, les grands-parents de Jésus, sont les modèles des grands-parents, vous avez la charge de transmettre la Foi à vos enfants et petits-enfants.
Anne et Joachim ont prié longuement pour avoir un enfant et alors que tout espoir semblait perdu, Dieu répond à leur prière et voilà qu’Anne est enceinte et enfante Marie.  Et Marie qui a reçu la Foi de ses parents, est en prière quand l’ange vient la visiter, et elle enfantera Jésus.

Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous invite à redécouvrir la puissance de la prière, non comme une formule magique, mais comme un dialogue intime, persévérant et confiant avec notre Père céleste.

Dans la première lecture, nous voyons Abraham qui ose négocier avec Dieu pour sauver Sodome. Il ne se contente pas d’un seul plaidoyer : il insiste, il revient, il ose demander encore. Ce n’est pas de l’arrogance, c’est de l’amour. Abraham ne prie pas pour lui-même, mais pour les autres. Il incarne l’intercesseur, celui qui se tient entre Dieu et les hommes, avec compassion et foi.

Et Dieu ne se fâche pas. Au contraire, Il écoute. Il accueille cette prière audacieuse. Cela nous révèle un Dieu patient, miséricordieux, prêt à sauver pour quelques justes.

Dans l’Évangile, les disciples demandent à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier. » Et Jésus leur donne le Notre Père. Ce n’est pas seulement une prière à réciter, c’est une école de vie spirituelle. Mais Jésus ne s’arrête pas là. Il insiste : demandez, cherchez, frappez. Il nous exhorte à persévérer, à oser croire que Dieu répond, même si ce n’est pas toujours comme nous l’attendons.

La messe a été suivie par la procession à la chapelle Sainte Anne où le Père Fabien a donné la bénédiction finale.

Et ensuite selon la coutume, un petit verre …