Iroz Gaizka / AFP –
Pendant les obsèques, un prêtre dépose la mitre et la crosse du cardinal sur son cercueil.
« J’avance comme un âne »,
Parmi les personnalités, outre Mgr Aillet, l’évêque de Bayonne, figuraient le cardinal Barbarin et Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez était également présent : « Même en tant que laïc, il faut savoir rendre hommage aux hommes qui sont des hommes de dialogue et de paix », a-t-il souligné.
« J’avance comme un âne »,
un surprenant texte aux obsèques du cardinal Etchegaray
Les obsèques du cardinal Roger Etchegaray, proche de Jean Paul II, ont été célébrées lundi matin dans la cathédrale de Bayonne par le cardinal Dominique Mamberti, envoyé par le Vatican. Un de ses textes, plutôt insolite, intitulé « J’avance comme un âne » a été choisi pour figurer sur le livret.
Ses obsèques auront été à l’image de sa vie : pétillante, émouvante et… avec une pincée d’humour. Célébrées dans la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne de Bayonne, les obsèques du cardinal Roger Etchegaray ont rassemblés de nombreux fidèles et figures politiques et religieuses.Parmi les personnalités, outre Mgr Aillet, l’évêque de Bayonne, figuraient le cardinal Barbarin et Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez était également présent : « Même en tant que laïc, il faut savoir rendre hommage aux hommes qui sont des hommes de dialogue et de paix », a-t-il souligné.
Outre les chants et le déroulé de la célébration, un texte intitulé « J’avance comme un âne » figurait dans le livret de messe :
J’avance, comme l’âne de Jérusalem dont le Messie,
un jour des Rameaux, fit une monture royale et pacifique.
Je ne sais pas grand’chose, mais je sais que je porte
le Christ sur mon dos
et j’en suis plus fier que d’être bourguignon ou basque.
Je le porte, mais c’est lui qui me mène : je sais
qu’il me conduit vers son Royaume et j’ai confiance en lui.
J’avance comme un âne est en effet le titre du livre publié il y a plus de vingt ans par le cardinal Roger Etchegaray dans lequel il revient « tout en œillades et pochades » sur ses premières amours d’évêque avec le peuple marseillais.