Dimanche 1er Juillet: Pardon de St Claude à Bonen. La messe a été célébrée par le Père Job Le Fell.
Le nom de Bonen viendrait, semble-t-il, du breton « Bonn » qui signifie borne ou limite. Aujourd’hui cette petite commune est devenue une partie de Rostrenen.
De l’époque mégalithique, Bonen ne possède qu’un seul monument, un menhir situé près du village de Keringant, dans un champ appelé « parck ar menhir » d’une hauteur de trois mètres trente et d’une base quadrangulaire d’un mètre trente. Ce menhir en granit du pays est débité en morceaux en 1964. Selon Jean Lody, photographe rostrenois, il est relié au camp de Kerbescond par une piste jalonnée, dont quelques pierres subsistent dans le bois du four et après Locmaria, le long de la route de Pontivy.
Située entre deux grandes voies romaines : Vorgium – Condate (Carhaix – Rennes) au nord et Vorgium – Darioritum (Carhaix – Vannes) au sud, Bonen n’a laissé aucun vestige de l’occupation romaine.
Au XVIème siècle, la population de Bonen est assez importante. L’église est édifiée à cette époque, en croix latine avec portes et fenêtres ogivales. La nef et le transept sont formés d’un vaisseau unique terminé par une abside à trois pans. Le porche sud est en hors œuvre.
Extrait de « Histoire(s) de Rostrenen ». Lire la suite sur ce site.
Autre Origine du nom, publié dans le Dictionnaire des noms de communes trèves et paroisses des Côtes d’Armor de Bernard Tanguy :
BONEN
Ar. Guingamp; c. Rostrenen. Ev. Quimper; trève de Plouguernével; égl. Saint-Claude.
Treffve Bosguen, 1535-1536; Botnen, 1536; Bonnen, 1562, 1670; breton Boñen.
Ancienne trève de Plouguernével, devenue succursale en 1842, Bonen, qui a été réuni à Rostrenen en 1970, a été érigé en commune en 1892, englobant dans son territoire la paroisse de Locmaria-Gaudin, elle aussi ancienne trève de Plouguernével. Si on en juge par des actes de 1277 et 1278, localisant le village de Kerdaniel, dans la paroisse de Mellionnec (cf. ce nom), la partie de son territoire située au sud du canal de Nantes à Brest dépendait jadis de cette paroisse.
Composé formé avec le vieux-breton bot « demeure, résidence », le toponyme a sans doute, comme second élément, en dépit de la forme ancienne Bosguen, un nom d’homme Nen, que l’on retrouve, associé au vieux-breton bren « colline » et au breton roz « tertre », dans Brénen et Rosnen, villages de Plouguernével. On le rencontre ailleurs, précédé du vieux-breton les « château », dans Lesnen, village de Saint-Thual (I.-et-V.), ainsi noté en 1371, et du vieux-breton treb « village », dans Trénen, village de Plouzané (Fin.).
Sous le patronage de la Vierge, Locmaria-Gaudin, ainsi nommé déjà en 1562, est un composé formé avec le breton lok « lieu consacré » et, comme tel, sa fondation se situerait entre le XIe et le XIVe siècle. Gaudin, nom d’homme d’origine germanique, attesté en Bretagne à partir du XIIe siècle, pourrait être un nom de seigneur.
Quelques photos et vidéo de Raymond Géléoc :