Le père Jean Bernard, arrivant d’Haïti, sera bientôt au service de nos paroisses.
Nous lui donnons la parole.
Quel est votre parcours ?
Je m’appelle Jean Bernard FORTUMA. Je suis né le 12 septembre 1979 aux Cayes, troisième ville de Haïti, je suis issu d’une famille de 9 enfants, (5 garçons et 4 filles). Dieu merci nous sommes encore tous vivants ainsi que papa et maman.
Après la classe de philo, j’ai passé une année de cheminement, une année de propédeutique, 2 ans de philosophie, une année de stage, 4 ans de théologie et enfin une année de stage canonique en théologie.
Février 2014, je suis ordonné diacre et, le 12 juillet de la même année, ordonné prêtre par l’évêque du diocèse des Cayes pour porter témoignage du Christ au monde entier.
Parlez-nous de votre pays.
Proche de Cuba, Haïti est un état des Antilles, une des grandes iles des Caraïbes, dont la capitale est Port-au Prince.
Sa population compte 12 à 13 millions d’habitants. Les langues officielles sont le créole haïtien et le français.
Après avoir raté la transition démocratique lors de la chute des Duvalier, Haïti fait l’expérience d’une démocratie renaissante et tente de se reconstruire après le violent séisme de 2010.
C’est un beau pays avec de magnifiques paysages, du soleil, de belles plages et des sites touristiques. Et surtout, le peuple haïtien est un peuple courageux, hospitalier et reconnaissant.
Connaissez-vous la France ? Comment envisagez-vous votre mission dans notre région ?
L’année dernière, je suis venu en France, plus précisément en Bretagne à Matignon et à Saint-Cast-le-Guildo.
En ce qui concerne ma mission, je n’ai pas un programme qui me soit propre. Je crois que l’Eglise a une mission universelle que toutes les églises locales doivent porter. Donc, ma mission en Bretagne dépendra de la ligne pastorale du diocèse qui m’accueille. Et surtout, après le synode diocésain, Mgr Moutel et ses équipes ont donné de nouvelles orientations pour porter témoignage et redonner l’espérance dans le monde d’aujourd’hui.