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Sacristain : un rôle important dans nos paroisses

Si l’on consulte le dictionnaire on peut y lire : « Le sacristain est une personne laïque ou religieuse, employée par une paroisse ou un diocèse, chargée de la sacristie et du bon déroulement matériel des célébrations. »

S’il s’agit d’une femme, on la qualifie de sacristine (ou plus rarement de sacristaine).

Son statut a nécessairement évolué si l’on en juge par ce passage de l’ouvrage de Martial Pézennec De mémoire vive (relatant des faits de la première partie du 20ème siècle) : « Autrefois, outre la servante (ou bonne) du curé qui régnait sur le presbytère, le sacristain était aussi un membre éminent de la paroisse. Bon chanteur FLB (en français, latin, breton), doté d’une mémoire à toute épreuve, le sacristain était l’auxiliaire inconditionnel de l’officiant. Sa mission le rendait aussi maître des sonneries de l’angélus ainsi que de celles annonçant les joies et peines de la communauté paroissiale. »

Le terme bedeau, encore utilisé aujourd’hui de manière populaire, est plus ancien (12ème siècle). D’après le dictionnaire de l’Académie, « c’est un employé d’église, porteur d’une canne à pommeau, dont le rôle est de veiller au bon ordre des cérémonies. »

Une autre source nous apprend qu’il est « l’homme à tout faire » du curé. Pendant la messe il distribuait le pain béni aux paroissiens et faisait la quête. Il s’efforçait aussi de maintenir le calme pendant la messe, notamment en chassant les chiens et les mendiants de l’église. Il était également responsable de la propreté de l’édifice et, en hiver, il s’assurait que les routes menant à l’église étaient dégagées. Certains bedeaux ont aussi travaillé comme fossoyeurs, un travail secondaire lucratif.

Le diocèse de Paris a récemment publié un mémento à l’usage des sacristains d’aujourd’hui. En voici l’essentiel.

 

Avant la messe :
  • Vérifier le contenu de la réserve eucharistique, apprêter l’autel, allumer les cierges.
  • Mettre en route le chauffage si la température l’exige.
  • Préparer lectionnaire et missel à la bonne page.
  • Placer dans la coupe de nouvelles hosties selon le nombre de fidèles attendus.
  • Préparer grande hostie, pain et vin pour l’Eucharistie.
  • Placer les linges liturgiques : corporal, manuterge, sur la crédence.
  • Veiller à ce que l’autel soit dégagé.
  • Allumer les cierges d’autel.
  • Prévoir les paniers de quête.
  • Mettre en marche la sono et vérifier le réglage.
  • Allumer l’éclairage de l’édifice.
  • Actionner la sonnerie des cloches dix minutes avant la célébration.

 

Après la célébration :

  • Éteindre cierges, éclairage et chauffage.
  • Rapporter à la sacristie ce qui avait été déposé dans le chœur.
  • Ranger les différents livres et les feuilles de chant restés sur les bancs.

 

On peut imaginer (ou constater) la panique lors de l’absence imprévue du sacristain qui prépare habituellement la cérémonie.

Selon l’importance de la paroisse, son travail peut être un emploi à plein temps ou une occupation à titre accessoire et souvent bénévole.

Pour la collégiale, Paul Bunouf, décédé en 1999, a longtemps assuré ce service et, actuellement, André Le Bris prépare les cérémonies. Dans les relais, la préparation des célébrations est généralement assurée par le ou la responsable du relais. Rendons hommage et remercions ces bénévoles, compétents et discrets, qui agissent dans l’ombre !

Récemment le quotidien Le Télégramme a rédigé un portrait de la nouvelle sacristine de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper, recrutée par Pôle-emploi (désormais dénommée France-Travail) après avoir exercé différentes activités en dehors de la communauté paroissiale. Elle avoue : « Ce n’est pas un métier comme les autres. Sans être une grenouille de bénitier, la religion a toujours fait partie de ma vie. Mes journées sont bien chargées. Il n’y a pas un jour qui ressemble à un autre. Pour moi ce n’est pas un métier mais une mission. » « J’apprends et je découvre chaque jour », souligne la Quimpéroise qui travaille une trentaine d’heures par semaine pour un smic mensuel.

J’ai aussi découvert que le sacristain était une viennoiserie, très prisée aux Antilles. Pour rester dans le domaine du sacré et mettre en appétit gourmets et gourmands vous pouvez aussi déguster une religieuse (au café ou au chocolat) ou un pet de nonne (nous vous laissons le soin d’en chercher l’origine).

Pour conclure, prions Saint Honoré, évêque d’Amiens au 6ème siècle, fêté le 16 mai, devenu patron des boulangers-pâtissiers, qui a donné son nom à ce gâteau à la crème.

(Sources : bulletin de Gourin, le Télégramme)

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Marie et Joseph emmènent Jésus au temple pour le présenter au Père et qu’il lui soit consacré.

C’est guidé par l’Esprit que Syméon reconnait Jésus !
Seigneur, nous te rendons grâce pour les hommes et les femmes qui te consacrent leur vie.
Seigneur, que l’Esprit ouvre les cœurs et aide à discerner la vocation à laquelle tu appelles chacun de tes enfants.

Nous te confions plus particulièrement aujourd’hui ceux que tu appelles à une vie consacrée.

AMEN

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