Mais il ne néglige pas la peinture. Il peint le martyre de Saint Etienne (visible dans l’église Saint Etienne du Mont à Paris). Il épouse la belle-sœur du peintre quimpérois, Valentin, à qui il succédera d’ailleurs comme professeur de dessin au collège de Quimper.
C’est également dans cet art du dessin qu’il devient célèbre. Il compose « La Galerie bretonne », 120 dessins où prenant le Breton au berceau et le suivant jusqu’à sa mort, il en retrace la vie au début du 18ème siècle, avec ses usages, ses costumes, les étapes de sa vie, sans omettre certaines pratiques superstitieuses.
Olivier Perrin, dans ses peintures comme dans ses gravures, décrit le paysan dans son groupe social, au travail ou dans les festivités. Il fait partie, comme Millet ou Courbet, de ces peintres réalistes qui cherchent la reproduction du milieu social de l’époque où l’on vit.
La mort de sa fille, à l’âge de 16 ans, la veille du 15 août 1816, le marqua profondément. Afin de trouver un dérivatif à sa douleur, il composa, pour la chapelle Ty Mamm Doué à Quimper, une Assomption, ainsi qu’une descente de croix où il peignit sa fille sous la forme d’un ange.
Il est mort à Quimper en 1832 et enterré au cimetière de Kerfeunten où l’on peut voir sa tombe à l’entrée.
Plusieurs de ses œuvres sont visibles dans des collections publiques dont 4 peintures à l’huile au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc.