Dans le cadre de la “Journée annuelle des familles”, les Associations Familiales Catholiques du Pays de Dinan vous invitent à une conférence-débat sur le thème « La transmission, un enjeu majeur pour l’avenir »
Samedi 22 novembre 2014
de 14h00 à 16h00
Centre Jacques Cartier
20 rue du Vau Meno
22000 Saint-Brieuc
François-Xavier BELLAMY
normalien, agrégé de philosophie, professeur en classes préparatoires, maire-adjoint de Versailles donnera une conférence-débat lors de la journée des familles des AFC des Côtes-d’Armor sur
« La transmission, un enjeu majeur pour l’avenir »
C’est une chance extraordinaire que la venue de ce jeune philosophe et orateur hors-pair dans notre département !
Détails :
Le thème est en lien direct avec son dernier livre, Les Déshérités ou l’urgence de transmettre (Plon, 2014), Dans ce livre, François-Xavier Bellamy interroge l’un des maux essentiels de notre société : le refus de la transmission. Pourquoi avons-nous abandonné ce devoir fondamental à l’égard de nos enfants : transmettre notre culture ?
1 : D’où vient ce refus de transmettre ?
Selon Bellamy, il serait faux de considérer cette crise de la culture comme un échec. Au contraire, elle est le résultat d’un travail explicite, qui prend sa source au XVIIe avec Descartes, se développe au XVIIIe avec Rousseau, et se radicalise au XXe avec Bourdieu.
2. Rousseau et le modèle de l’enfant sauvage : Selon le philosophe des Lumières, la culture pervertit l’homme, puisqu’elle l’oblige à s’éloigner de sa nature, état d’équilibre initial. L’adulte cultivé n’est donc qu’un enfant sauvage dépravé. Transmettre, c’est pervertir.
3. Bourdieu et l’école comme oppression perverse : Pour le sociologue marxiste, la culture n’est qu’un instrument de domination sociale, une vaste escroquerie de la classe dominante. Toute transmission est donc violence, et l’école le lieu de contraintes et de rapports de forces. Transmettre, c’est opprimer.
Extrait : « La jeunesse est pauvre aujourd’hui de tout ce qu’on ne lui a pas transmis, de toute la richesse de cette culture que, pour une très large part, elle ne comprend plus. Désemparée, déséquilibrée, elle revient bien souvent au dernier mode d’expression qui reste toujours disponible pour celui qui n’a plus de mots pour parler : la violence. […] Voilà le résultat de notre propre projet. Nous voulions dénoncer les héritages ; nous avons fait des déshérités. » (Les Déshérités, p. 17-18).
Retrouvez toutes les informations concernant F-X Bellamy et son livre Les Déshérités sur le site dédié.